SOLIDARITE ET OTS : UNE LUTTE VARIEE POUR UN MEME OBJECTIF

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Le mouvement OTS se développe en répondant aux réalités locales et aux diverses conditions existentielles des enseignants. Dans une interview, le porte-parole Stanislas Olomo explique que la lutte ne peut pas être uniforme partout.


La variété des environnements de travail et de vie crée des différences dans la façon dont les enseignants expriment leur engagement envers OTS. La réalité d’un enseignant à Biyem Assi, Nkol Eton, ou Bonaberi diffère considérablement de celle d’un enseignant à Somalomo, Kaïkaï, Tibati, Fotokol, Kolophata, Ntui, ou Mindourou.

Il est essentiel de comprendre que les enseignants n’ont pas les mêmes conditions existentielles et que leur approche d’OTS est influencée par ces réalités. De plus, la hiérarchie et les rôles au sein de l’enseignement varient, tout comme dans une armée où les soldats n’ont pas les mêmes responsabilités en fonction de leurs grades.

Plutôt que de stigmatiser ou de traiter certains enseignants de lâches ou de traîtres, il est important de reconnaître que la lutte ne peut pas être menée de la même manière partout. La solidarité et le soutien entre enseignants d’OTS de différentes zones sont essentiels.

L’article rappelle que les enseignants ont des revendications légitimes, notamment la révision du statut spécial, le paiement des dettes dues aux enseignants, l’automatisation des actes de carrière avec effet financier, et le recrutement de tous les instituteurs de l’enseignement technique. Le gouvernement a promis de résoudre ces problèmes.

En fin d’interview, le Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa, Ministre de l’éducation de base, rassure les enseignants en affirmant que le gouvernement s’engage à résoudre les problèmes financiers qui se chiffrent en centaines de milliards de francs CFA. Il souligne que malgré les défis économiques, le gouvernement est déterminé à honorer ses engagements envers les enseignants.