Les propriétaires de ces terminaux ont été interpellés et mis en exploitation dans le cadre d’une enquête afin de démanteler le réseau de cette activité illicite.
Ces dernières années, la contrebande des téléphones portables est récurrente au Cameroun. Le 11 mai courant, des éléments de la brigade commerciale des douanes d’Idenau dans la région du Sud-Ouest, effectuant un contrôle de routine, ont saisi 1900 téléphones.
Ces appareils étaient dissimulés dans de la marchandise et ne disposaient d’aucun document de dédouanement. Ils proviendraient, selon la douane du Nigeria. Les propriétaires desdits téléphones ont été interpellés et mis en exploitation dans le cadre d’une enquête pour démanteler tout le réseau des personnes impliquées dans cette activité illégale.
On se rappelle qu’il y a seulement quelques semaines, au mois de mars 2021 notamment, c’était déjà la brigade mobile des douanes de Limbe, dans cette même région, qui effectuait déjà la saisie au poste de contrôle de Mudeka, d’une cargaison de plus de 2600 téléphones portables de contrebande.
Au début du mois de mai, les éléments de la brigade mobile de douanes de Bonabéri, dans la ville de Douala, ont mis la main sur une cargaison de 800 téléphones portables et autres batteries. A en croire les responsables de la douane, ces terminaux en provenance du Nigeria étaient dissimulés dans les bagages d’un car de transport de personnes.
« Aujourd’hui, moins de 100 millions de FCFA sont collectés par mois sur les 2 milliards environ encaissés dans les années 2000. Cette baisse contraste avec l’augmentation du nombre et de la qualité des téléphones importés », explique-t-on à la direction générale des Douanes. Voilà donc qui explique que les recettes douanières relatives à l’importation des téléphones portables ont drastiquement chuté ces 20 dernières années, en dépit d’une augmentation du taux de pénétration du mobile au Cameroun.