Depuis son arrestation dans une auberge à Bonaberie, l’enquête sur Hervé Bopda se poursuit. Vendredi dernier, il a été présenté devant la commissaire du Gouvernement à Douala pour décider de sa détention provisoire ou de sa libération. Le dossier a été renvoyé à la Direction régionale de la police judiciaire du Littoral pour complément d’enquête.
Six personnes se sont présentées pour soutenir les plaintes déposées contre lui. Lors de la confrontation avec les victimes, un test prétendument réalisé à l’hôpital Laquintinie pendant sa garde à vue suggère qu’il n’est pas porteur du VIH.
Les enquêtes, auditions et confrontations se poursuivent à la police judiciaire. Les avocats d’Hervé Bouopda ont déclaré que son arme n’était pas une arme de combat mais de dissuasion, et que les balles trouvées chez lui étaient en caoutchouc. Cependant, selon un membre de la Défense des victimes, il reste à déterminer la compétence du tribunal militaire et rien ne garantit que les perquisitions ont été effectuées correctement.
Les victimes sont défendues par le collectif Universal Lawyers for Human Rights Defense (ULHRD), appuyé par le Cabinet RS Intelligence & Lobbying de Rodrigue Soffo.
