Le pèlerinage annuel du Hadj en Arabie Saoudite s’est achevé cette année sur une note tragique. Au total, 1301 pèlerins ont perdu la vie, principalement en raison de la chaleur accablante qui a atteint des températures allant jusqu’à 51 degrés Celsius.
Un impact majeur sur l’Égypte
Le pays le plus touché a été l’Égypte, avec 672 décès et 25 disparus parmi ses pèlerins. La majorité de ces victimes n’avaient pas de visa officiel pour effectuer le Hadj, étant passées par des agences de voyages offrant des services minimaux. Ces agences ont permis à certains pèlerins d’arriver un mois plus tôt et de s’introduire illégalement près du mont Arafat.
Les conditions difficiles pour les pèlerins non autorisés
Les autorités saoudiennes ont constaté que 83% des personnes décédées n’avaient pas l’autorisation officielle requise pour le pèlerinage. La chaleur extrême, combinée à l’absence de services adéquats pour ces pèlerins non autorisés, a été la cause principale de cette tragédie. Les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques étaient particulièrement vulnérables dans ces conditions. En conséquence, des sanctions ont été prises, incluant le retrait de licences pour certaines agences de voyages fautives.
Mesures sanitaires en réponse à la pandémie de COVID-19
Par ailleurs, le Sénégal est en alerte suite au retour de pèlerins infectés par la COVID-19. Des tests de dépistage volontaires et le port obligatoire du masque ont été mis en place à l’aéroport de Dakar. Contrairement au Sénégal, le Tchad n’a enregistré aucun cas lié au Hadj cette année.
Leçon de cette catastrophe
Cette catastrophe met en évidence l’importance de se conformer aux exigences officielles avant d’entreprendre le pèlerinage. Un encadrement strict et des services adaptés sont essentiels pour assurer la sécurité des pèlerins lors de cet événement majeur de la foi musulmane.