A l’occasion de la célébration de la 29e Journée internationale de la famille, Le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Catherine Abena Ondoa a présidé le 15 mai 2023 à Yaoundé une session de plaidoyer pour mettre fin à l’impunité des auteurs des violences basées sur le genre .En présence du ministre délégué au ministère de la justice Jean de Dieu Momo et de la représentant de l’ONU-Femmes au Cameroun.
Placé sous thème «famille et urbanisation », la Journée internationale de la famille comme chaque année est un moment de réflexion d’éradication des violences conjugales et familiales . C’est le lieu ici pour les acteurs de la protection de la famille de rappeler l’importance de celle ci dans la vie humaine. La famille est le socle et la base de la société, la première instance de socialisation, elle est la cheville nourricière du comportement et d’épanouissement des individus. C’est elle qui oriente et encadre les actions et les comportements des individus en société.
Au Cameroun, la famille jouit d’un rôle important dans la consolidation de l’unité, la cohésion et le vivre ensemble. Elle est sacrée et doit être indestructible. Cette journée s’inscrit donc dans la valorisation du socle familial qui est de plus en plus menacé de destruction tant par les conflits tels que les guerres et les conflits de toutes sortes, sans oublier d’autres fléaux tels que les violences physiques et globales, des violences conjugales faites aux femmes et jeunes filles des abus fait sur les enfants les féminicides, qui viennent donc détruire l’équilibre familial et perturber la cohésion sociale telle était la raison principale de la session de plaidoyer pour l’adoption d’une loi-cadre au Cameroun pour faire face à l’ampleur de ces phénomènes.
Dans son allocution de circonstance, Catherine Abena Ondoa a rappeler le rôle protecteur que doit jouer l’environnement familial, pour tout individu, car la famille doit demeurer cette cellule chaleureuse ,un espace où chaque personne doit se sentir protéger, soutenue, compris et aimé, c’est dans la famille que se construit et se consolide les liens affectifs ,des valeurs de solidarité.
« Il faut qu’il y ait une loi spécifique contre les violences faites aux femmes au Cameroun. C’est une promesse qui nous a été faite par le chef de l’État depuis 1997. Et je crois qu’il avait perçu la nécessité de cette loi. On donne toujours l’impression que notre cadre légal est suffisamment complet. Beaucoup de choses ont été faites, beaucoup de mécanismes ont été mis en place», a déclaré Élise Pierrette Mpoung Meno, la présidente nationale de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes.
Le gouvernement en synergie avec les partenaires internationaux et de toutes les forces vives autour de cet objectif commun celui d’éradiquer le phénomène des VBG s’est résolument engagé dans l’élimination de toutes les formes de violences à l’égard des femmes et filles ,Sur plan juridique et intentionnel .Elle est de ce fait encadrée par la loi de 2007 / 007 du 12juillet, portant code pénal, la politique nationale genre, la Stratégie Nationale de lutte contre les violences basées sur le genre, le plan national de lutte contre les mutilation génitales féminine, le plan d’action de mise en œuvre des résolution, le programme de parentalité, le plan d’action multisectoriel pour mettre fin au mariage d’enfants, mis en place des circuits de prise en charge des personnes ayant subi des VBG tel des brigade de gendarmerie, police et centre hospitalier pour des test, des Centre de femmes en détresse, des espaces de cohésion sociale.
« La situation actuelle invite dont chacun de nous à agir sans délais, en développant de nouvelles stratégies, en renforçant la prise en charge des victimes et surtout de punir les auteur » a déclaré madame le ministre de la promotion de la femme et de la famille.