La salle des réunions du Bureau National de l’État Civil (BUNEC) au Cameroun a accueilli 44 participants venus d’Afrique de l’Ouest et du Centre, représentants des communautés régionales et sous-régionales telles que la CEDEAO et la CEEAC. Ils étaient présents le 29 novembre 2023 à Yaoundé pour le 5ème cours annuel francophone de droit de l’apatridie et de la nationalité, avec la participation du Directeur général du BUNEC, Alexandre Marie Yomo, de son équipe, de l’administratrice principale chargée de l’apatridie au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, Madame Apala Donfack Michèle, et du Directeur de la Formation Continue, Nkoulou Nkoulou Zozo.
La visite a été marquée par deux exposés, l’un sur la vision de la réforme de l’état civil au Cameroun et l’autre sur la numérisation des archives de l’état civil, mettant en lumière les enjeux et les perspectives.
L’état civil, en consacrant la nationalité et la citoyenneté, permet à chaque individu de prouver son appartenance à une communauté tout au long de sa vie. Les échanges ont souligné l’importance de l’état civil pour garantir le droit à une nationalité, conforme à l’article 15 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
La collaboration entre le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC), et le BUNEC se manifeste à travers ce cours annuel visant à renforcer les connaissances autour de l’apatridie, touchant actuellement plus de 12 millions de personnes dans le monde. Les participants, venus d’Afrique de l’Ouest, du Centre, et d’ailleurs, partagent leurs expériences pour contribuer à l’éradication de ce phénomène.
Madame Apala Donfack Michèle, administratrice principale chargée de l’apatridie, souligne l’importance de la collaboration avec le BUNEC, permettant une approche pratique en visitant les mairies et centres de numérisation. Cette collaboration renforce la dimension pratique du cours, partageant expériences et bonnes pratiques.
Le BUNEC, en supervisant le système national de l’état civil, collabore ainsi pour prévenir les risques d’apatridie, renforcer l’enregistrement systématique des naissances, et assurer la connexion entre l’état civil et l’identité.
Les échanges entre le BUNEC et les participants ont été enrichissants, offrant une vision améliorée des enjeux de l’état civil au Cameroun. Le Directeur de Formation à l’UCAC, Nkoulou Nkoulou Zozo, exprime sa satisfaction quant à ce partenariat stratégique, soulignant l’importance de nourrir toutes les parties prenantes concernées par les questions de l’état civil.