La 35ème session du Conseil des ministres de l’Union Économique de l’Afrique centrale (UEAC) s’est tenue lundi dernier 10 août 2020 par visioconférence. C’est sous la présidence effective du ministre de l’Economie, de l’Aménagement du territoire (Minepat) Alamine Ousmane Mey, en sa qualité de président du Conseil des ministres de l’UEAC.
Les ministres de l’Economie et des Finances des États membres de la CEMAC, ont entre autres planché sur les mesures de relance après la pandémie du coronavirus, le financement de la Communauté, la libre circulation en zone CEMAC et l’itinérance sur les réseaux mobiles de communication électroniques ouverts au public en zone CEMAC. Cette 35ieme session a également permis l’examen des projets de textes, en l’occurrence l’acte additionnel portant élections des députés au suffrage universel indirect, le règlement portant mise en place du mécanisme d’alerte précoce des déséquilibres macroéconomiques en zone CEMAC et le Règlement portant création et fonctionnement de la brigade mixte CEMAC.
Il y a été question tout aussi de “se réjouir des dispositions pratiques prises pour que la libre circulation soit aisée en terme de titre de séjour. Ce, au-delà du montant qui est accessible à tout citoyen de la communauté.” soutient Charles ASSAMBA ONGOLO, président du comité Inter-État et directeur général de la coopération et de l’intégration. Il poursuit « C’est une grande étape car une chose est d’être dans la libre circulation et une autre est de mettre en place des mesures qui la rende effective raison laquelle il faut saluer cette 35ième session de l’UEAC. Pour l’après covid, nos ministres ont réfléchis sur les mécanismes d’alerte pour pouvoir informer les différents gouvernements des différentes étapes. Non pas seulement pour le corona virus que nous entrevoyons la fin, mais également pour toute forme de crise sanitaire car désormais il y aura un mécanisme d’alerte pour tenir informer les États membres pour que l’impact sur l’économie soit des moindres. De plus, des statistiques seront mises en place pour mieux apprécier et éviter l’impact des éventuelles crises sanitaires dans la sous région. La question de rationalisation a été largement débattue (au sujet de la CEMAC et CEEAC). Les ministres ont pris acte avec la création de la commission de la CEEAC et des avancées du comité de pilotage, sous la houlette du président de la république. Les textes pertinents sont disponibles au niveau des experts, il ne reste plus qu’aux décideurs de la rendre disponible afin d’aller à une étape supérieure.»