Depuis quelques mois, les plaintes parlent d’elles-mêmes au Parc National de Matériel de Génie Civil (MATGENIE). Le syndicat départemental des Bâtiments et Travaux Publics du Mfoundi, au nom des employés, a saisi le Président du Conseil d’administration du Parc National MatGénie, l’avertissant d’un arrêt du travail à compter du 16 avril 2021 si les conditions socioprofessionnelles ne sont pas améliorées.
Les conditions de travail au Parc National de Matériel de Génie Civil (MATGENIE) ne s’est toujours pas améliorée, et cela dure depuis plusieurs mois déjà. Les employés menacent d’entrer en grève à compter du 16 avril 2021, si l’on s’en tient à un préavis de grève adressé le mardi 6 avril 2021 par le syndicat départementale des Bâtiments et Travaux Publics du Mfoundi au Président du Conseil d’administration, Jean Roland Daniel EBO, au nom du personnel de la société.
Si l’intervention de la hiérarchie de cette société n’est pas effective, la grève serait alors générale et illimitée. Le conseil d’administration devrait trouver des solutions pour que cela ne se produise pas. En effet, les employés du MATGENIE revendiquent douze mois échus de salaires non payés; le remboursement de la retenue opérée à tort sur les salaires au titre des frais de cotisation pour la mutuelle qui n’existe plus; le paiement des droits du personnel admis à faire valoir ses droits à la retraite; le paiement des rappels d’avancement; le paiement des allocations familiales interrompues depuis plus de 20 ans alors que les retenues sont opérées sur les salaires chaque mois; le non versement des cotisations syndicales, et dénoncent la violation de la liberté syndicale.
«La réponse des délégués à leurs collègues nous conforte dans l’idée que le directeur général lui-même est dépassé par la situation qui prévaut actuellement au MATGENIE d’où la nécessité d’une action forte pour attirer l’attention des tutelles et du Conseil d’administration face à ce drame», lit-on dans la correspondance signée du président du syndicat, Jean-Michel MBARGA.
Au mois d’avril 2020, ce sont les employés de cette même société, antenne de Bertoua (Est), qui étaient déjà montés au créneau pour dénoncer leurs conditions socioprofessionnelles. On dirait la société est en crise et que faire de ces employés réclamant jusqu’à 12 mois de salaire impayés ?