La viande saisie à Bertoua a été vendue aux enchères, aux populations, par la délégation régionale des Forêts et de la Faune de l’Est et le présumés braconniers interpellés.
Ils sont quatre présumés braconniers, ils ont été interpellés la semaine dernière et gardés à vue. Ils encourent d’après la loi faunique de 1994, des peines allant de 3 à 10 ans d’emprisonnement et une amende comprise entre 3 et 10 millions de FCFA.
C’est que, l’Equipe spéciale d’intervention rapide (ESIR) de la police nationale a saisi aux mains de ces quatre personnes à Bonis, à l’entrée ouest de la ville de Bertoua, capitale régionale de l’Est, un important stock d’espèces animales protégées. Ces animaux ont ainsi, été illégalement abattus par ces braconniers dans les aires protégées de la région de l’Est.
Le stock était composé entre autres, de chimpanzés, singes, petits rongeurs frais et boucanés. Après ce coup, l’ESIR de la police nationale a saisi le comité régional de lutte contre le braconnage de l’Est. Cette saisie a permis au délégué régional des Forêts et de la Faune de l’Est d’organiser une vente aux enchères. Les populations ont saisi cette occasion pour s’approvisionner en viande fraiche et boucanée. Les recettes sont reversées dans les comptes publics selon la loi.
Cette saisie qui n’est pas la première est un signal fort pour le comité régional de lutte contre le braconnage qui n’entend pas baisser les bras face aux brigands. Selon Francis Durand NNA, délégué régional des Forêts et de la Faune de l’Est, le « braconnage constitue un problème qui persiste et qui n’a que des conséquences néfastes pour la disparition des espèces et la survie de l’homme ».