Le ministre de la Santé Publique MANAOUDA Malachie était l’invité du Poste national de la CRTV cet après-midi. Il a annoncé le renforcement du dispositif de testing et l’usage de la méthode du séquençage face au Delta qui est la nouvelle forme de Covid-19.
« Les vaccins vous permettent déjà de ne pas avoir la Covid-19 à 70, 80%. Et si vous faites partie des 20% restants qui l’ont, vous n’allez pas faire la forme grave parce que cela vous protège à 100% de la forme grave et donc des décès », a clairement expliqué le ministre de la Santé Publique au journal de 13 heures du Poste National. Le 7 Juillet 2021, démarre un nouveau cycle de la campagne de vaccination contre la Covid-19 au Cameroun. Prévue pour durer jusqu’au 11 Juillet 2011, Elle vise 200 000 (deux cent mille) personnes. Le ministre de la santé publique a parlé des objectifs et de l’importance pour les populations de se faire vacciner au cours de l’interview qu’il a accordée cette mi-journée au Poste National de la CRTV. Selon Malachie MANAOUDA, le vaccin permet de protéger les organismes et éviter les décès.
Lorsque l’on lui demande quelle importance les autorités camerounais accordent à la menace du variant Delta, qui sévit en ce moment dans divers endroits du monde, il adopte un ton rassurant. « Monsieur le président de la République, Son Excellence Paul Biya est très conscient de cette menace. Il nous a donné des instructions très précises à travers le premier ministre chef du gouvernement. Cette instruction consiste en une surveillance de nos portes d’entrée. Et vous allez voir qu’au niveau de nos aéroports notamment, nous n’avons pas démonté notre dispositif de testing systématique de tout ce qui débarque au Cameroun », renseigne le ministre de la santé publique.
Ledit dispositif va être renforcé avec notamment une surveillance plus accrue des différentes frontières. Les opérations et méthodes de contrôle vont être diversifiées. « Maintenant, nous mettons en place aussi la surveillance génomique en faisant le séquençage de tout ce que nous avons pour pouvoir nous assurer que nous n’avons pas ce variant. Et si nous l’avons, pour pourvoir mieux adresser la question d’abord de sa prise en charge à travers un protocole de soins actualisé », annonce Malachie MANAOUDA.