DOUALA : LA CUD VEUT FACILITER LA RECHERCHE MÉDICALE ET FAVORISER L’ACCÈS AUX SOINS DES POPULATIONS DE LA VILLE

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C’est autour de cet objectif que se tiendront du 18 au 23 octobre 2021, les premières Journées scientifiques et médicales de Douala.

La Communauté urbaine de Douala (CUD) en partenariat avec l’Université de Douala et l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne (France), organisera du 18 au 23 octobre 2021 à la salle des fêtes d’Akwa, les premières Journées scientifiques et médicales de Douala (JSMD). L’annonce a été faite lors de la conférence de presse de lancement qui a eu lieu le 9 septembre 2021.

Les JSMD sont la fusion de deux projets : les Journées médicales de Douala que projetait d’organiser la CUD et le Symposium scientifique de Douala que l’Université de Douala se préparait à organiser en partenariat avec l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne en alternance entre Douala et Saint-Etienne d’une année à une autre.

L’organisation des JSMD intervient dans le contexte de la pandémie du Covid-19 et de la responsabilité des collectivités décentralisées à assurer la santé aux populations. Mais l’accès aux soins de santé est encore limité en dépit de l’amélioration des structures de santé, l’augmentation des formations sanitaires de qualité et la multiplication des opérations de vaccination.

Le maire de Douala, Roger MBASSA NDINÈ a rappelé que « les JSMD traduisent la politique de la CUD de favoriser la recherche et la santé des populations de la cité avec le partenariat du Comité scientifique des Universités de Douala et de Jean Monnet de Saint-Etienne ». Mais aussi avec la participation étroite des acteurs des secteurs socioprofessionnels et des centres hospitaliers de la ville, afin de toucher les populations des zones les plus reculées.

Ce sera aussi l’occasion de s’attaquer d’une part aux maladies cardio-métaboliques qui constituent la première cause mortalité et d’invalidité dans le monde et d’autre part aux maladies professionnelles telles que le syndrome de Burnouf, causes d’un absentéisme et d’une baisse de rendement notoires dans les entreprises.

« Les centres hospitaliers n’iront pas vers le site, mais bénéficieront d’un renforcement des capacités humaines et techniques ainsi que des spécialistes qui viendront de Saint-Etienne », précisera Dr Bienvenu BONGUE, enseignant à l’Université de Douala et facilitateur de cette coopération.

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