CAMEROUN : LES AGENTS D’HYSACAM DE DOUALA SE RÉACTIVENT APRÈS UNE INTERRUPTION DE LEURS ACTIVITÉS

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Le service de collecte et de transport des ordures à la Société d’Hygiène et de Salubrité du Cameroun Hysacam a repris ses activités à Douala, après une semaine de grève.

Depuis samedi 30 octobre 2021, des camions et des agents d’Hysacam s’activent au ramassage des déchets dans différents coins de la ville, où des montagnes d’ordures s’étaient subitement érigées.

Une reprise qui fait suite à un début de solution à leurs revendications, dans la mesure où l’administration a finalement assuré le payement d’un mois d’arriéré de salaire, sur les 3 mensualités réclamées.

« Ils ont promis de payer le reste durant la semaine, et que nos conditions de travail telles que décriées, seront améliorées. Nous sommes à Hysacam pour le travail, alors si les conditions sont réunies, rien ne nous empêchera de faire notre travail ». Déclare un agent de collecte.

Du boulot de jour comme de nuit, parfois la mise à contribution des pelles chargeuses, la tâche ne sera pas facile pour ces soldats de la salubrité, au regard du volume de détritus à débarrasser.

Durant ce mouvement d’humeur, les populations de la capitale économique ont vécu le martyr avec des tas d’immondices aux odeurs nauséabondes, jonchant les rues à divers endroits.

Par endroit, la circulation routière connait de sérieuses perturbations dues à la présence de ces déchets. L’image de Douala et du Cameroun en général se trouve effritée, surtout à une période où le pays s’apprête à accueillir la plus grande compétition du football continental CAN.

Impuissants devant des bacs à ordure complètement engloutis par des résidus, les populations redoutent de la survenance d’une catastrophe sanitaire éventuelle. L’alerte est donnée quant à la résurgence de l’épidémie du choléra, avec un décès déjà enregistré dans la capitale politique Yaoundé.

Pour l’heure, ces gros camions ont renoué avec leur traditionnelle course de vitesse dans les rues de la cité littorale. Leurs habituels klaxons retentissants ne se sont plus fait entendre depuis la reprise des activités. Les points de collecte générale se trouvent assez approvisionnés, et les agents ont dû mettre en stand-by toute action de ramassage au sein des quartiers.

Toutefois aucune déclaration publique n’a encore été faite, visant la suspension de ce mot d’ordre de grève. Les populations inquiètes des dégâts potentiels des ordures, nourrissent le vœu d’une résolution rapide et efficace de cette crise, afin que « Douala la poubelle », redevienne « Douala la belle ».

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