La Can se jouera probablement au Cameroun l’année prochaine, sauf changement de dernière minute. Mais, les routes menant dans les différents stades de la capitale économique sont très impraticables dans certains endroits et spécialement à Bonaberi où les goudrons des rond-points sont entièrement dégradés par l’eau stagnante des pluies et des travaux inachevés des prestataires publics.
Ces dégradations en ces lieux précis maintiennent l’eau des pluies et chaque véhicule qui circule là-bas est obligé de ralentir pour mieux négocier la traversée au risque d’endommager sa voiture.
Le paradoxe, c’est qu’à l’approche de la CAN les autorités cemerounaises restent insensibles à leur réfection.
Bonaberi qui est une ville stratégique parce-qu’elle dessert trois régions du Cameroun: Le Littoral, le Sud-Ouest et l’Ouest. Cette ville est sous l’emprise des traffics routiers. Elle devrait normalement être soignée et visiblement appréciable et appréciée par des étrangers et les hôtes qui viendront vivre l’événement de la plus grande rencontre sportive du continent africain au Cameroun.
Mais, ce marketing de l’image de la cité semble ne pas être la préoccupation de nos gouvernants.
Qu’est-ce qui peut expliquer une telle irresponsabilité ?
Difficile de cerner les véritables raisons sauf que tout laisse à penser que le budget alloué pour ces travaux routiers et autres priorités semblables a été dérouté.
Une question nous taraude toujours l’esprit, est-ce que la CAN aura vraiment lieu avec toutes les insuffisances pour son organisation.
Just wait and see.
