Le Ministre du Commerce camerounais, Luc Magloire MBARGA ATANGANA, après un communiqué rendu public le 24 Décembre dernier, réaffirme que l’inflation est bien maîtrisée, contrôlée et ce, sans aucun risque.
Le Ministre du commerce depuis son communiqué rendu public le 24 Décembre dernier, dénonce avec le plus grand énergie toutes manipulations des médias sur la nature de l’inflation sur le marché camerounais. Il rappelle que la situation actuelle de la hausse des prix est liée à la conjoncture économique internationale défavorable, en rapport avec la COVID-19.
C’est ainsi que l’ensemble des chaînes d’approvisionnement des marchés mondiaux se retrouvent alors perturbées. De même, le gouvernement a ajouté que la pandémie de la COVID-19 est à l’origine de “l’enrichissement historique de la quasi totalité des produits de grande consommation, une implosion des taux du fret maritime, et une aggravation des coûts des facteurs”. Selon lui, “le marché camerounais est resté globalement stable dans son approvisionnement et résilie en matière de prix”.
Un contexte de crise sanitaire engendrant la crise économique mondiale
En effet, depuis la survenance de la COVID-19 ayant germée la crise sanitaire, la crise économique se fait de plus en plus ressentir dans le monde. Les pays développés, comme sous développés n’en sont pas exclus. De façon générale pour pallier à cet handicap mondial et dans le but de préserver leurs économies, plusieurs pays d’ailleurs grands fournisseurs en produits de grande consommation, ont fermé leur frontière empêchant le commerce extérieur. Pour le Cameroun, cet impact est visible surtout pendant les festivités de cette fin d’année. Les prix des produits ont augmentés, malgré toutes les mesures gouvernementales pour gérer cette situation.
La réalité des prix sur le marché expose une autre vitrine au Cameroun
Sur le marché, des consommateurs réagissent en réponse au Ministre camerounais du commerce : “Le Ministre de la Communication et le Ministre du Commerce ne savent pas ce qu’ils disent, hier j’étais au marché de Bonamoussadi et on vendait quatre grosse tomates à 1000 F CFA, les tas de 500 F CFA c’est 3 à 4 gringalets, un tour sur le marché aidera le gouvernement dans son action”, réaction d’une ménagère parmi tant d’autres. Entre temps, le gouvernement poursuit son action de sensibilisation, et de concertation étroite et partenariale avec le secteur privé. Et ce jusqu’en 2022, afin de pouvoir trouver en chaque situation une solution adaptée.
Il entend tout de même, prôner aucours de ce contexte mondial, la préservation du pouvoir d’achat des consommateurs et l’implantation de la culture de paix et de la cohésion sociale.
