CAMEROUN: TENTATIVE DE GÉNOCIDE SUR LES BAMILÉKÉS À ASSOK

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Des ressortissants de la tribu Bamilékés, ont été chassés de leur domicile par les autochtones, ce dimanche 26 juin 2022, à Assok, dans la Mefou Afamba, arrondissement de Mfou, région du Centre, donnant lieu à une tentative de Génocide. Les victimes accusent une fonctionnaire en service au ministère de la Justice, Madame ESSENEME, comme étant à l’origine de ce drame génocidaire.


Tout commence par un sentiment de haine et de jalousie pour une race, pour une appartenance autre que le nôtre. Une gangrène qui, laissée étoffer devient plutard du crime, des conflits, et de la guerre génocidaire. Le génocide selon Wikipédia 2022, est un crime consistant en l’élimination concrète intentionnelle, totale ou partielle, d’un groupe nationalethnique ou encore religieux. Ce qui veut dire que des membres du groupe sont tués, brisés mentalement et physiquement, ou rendus incapables de procréer. En vue de rendre difficile ou impossible la vie du groupe ainsi réduit. Bref le génocide vise l’extermination de la race ou groupe ciblé.

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Un drame rappelant un passé génocidaire sur les Bamilékés

Ce qui se passe depuis dimanche avec les Bamilékés, ethnie de la région de l’Ouest au Cameroun, laisse présager un début du Génocide, d’ailleurs faisant appel à un passé génocidaire des années 1960.

En effet, entre février et mars 1960, 156 villages Bamilékés sont incendiés et rasés. Laissant un bilan méticuleux des destructions de biens publics.

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Les images de l’après Génocide au Rwanda. Plusieurs tombes reflétant le niveau du massacre
 "116 classes, 3 hôpitaux, 46 dispensaires, 12 stations agricoles, et 40 ponts seront détruits. Personne n’a recensé les logements privés détruits ni les récoltes incendiées. Personne n’a pu dénombrer les dizaines de milliers de civils qui ont été massacrés. On ne saura jamais", nous rapporte Brice NITCHEU, dans sa publication de la « Campagne militaire française en pays Bamiléké - chronique d’un génocide programmé » (histoire et évolution), qui arriverait à nous dégoûter d’être français.

En fait, parlant de génocide proprement dit, les Bamilékés en ont connu entre 1955 et 1965. ‹‹Les chiffres tournent entre huit cent mille et un million de morts dans la région des Hauts-Plateaux et dans les autres villes telles Douala, Yaoundé, Sangmélima, Ebolowa, Nkongsamba », affirme Jacques KAGO LÉLÉ. Cette histoire avait un commun accord avec la France et le parti politique de l’UPC. La résistance des Bamilékés contre la colonisation française, avait été remarquable, suscitant ainsi l’envie de l’administration de DE GAULLE, à faire disparaitre cette race épineuse.

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Une partie de la danse lors des funérailles d’un membre . A l’origine c’est une association des vampires qui se regroupaient pour régler entre eux leurs différends mystiques. Avec la mutation des sociétés traditionnelles ils ont créé une danse comme moyen d’expression et de démontrer de leur puissance et pouvoir mystiques d’où l’appellation « koungang » qui signifie danse des méritants (mystiquement).
« Ils ont massacré de 300 à 400 000 personnes. Un vrai génocide. Ils ont pratiquement anéanti la race. Sagaies contre armes automatiques. Les Bamilékés n’avaient aucune chance. Les villages avaient été rasés, un peu comme Attila », nous témoigne une fois de plus, le pilote d’hélicoptère Max BARDET, tiré de la littérature de Boris NITCHEU, en 2021.

Reflet génocidaire à ESSOK

Plus de 60 ans après, l’histoire risque de refaire surface. Le village ASSOK, dans la Mefou Afamba, région du Centre, au Cameroun, depuis dimanche. La vidéo publiée sur les réseaux sociaux, montrant des ressortissants Bamilékés expulsés et chassés de leur domicile. Et comme raison, “ils doivent rentrer chez eux…”, nous révèlent quelques concernés. De plus, une majorité pointe du doigt, une Fonctionnaire d’État, au Ministère de la justice, Mme ESSENEME, dit-on. Celle-ci aurait ordonné, selon notre source, de renvoyer tous les Bamiléké chez eux.

La tradition Bamiléké au Cameroun, basée sur les valeurs de la chefferie traditionnelle

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Une scène similaire au Génocide rwandais contre la minorité Tutsi. Les journalistes Hutus au travers de la Radio Mille Collines, avaient arborés la posture de la communication, visant à encourager la population dans l’extermination de la race Tutsi. Un drame ayant toujours une connotation coloniale, qui a vu le massacre de plus de 300 000 civils Tutsis.

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Le Cameroun prône toujours le vivre ensemble, et si les autorités ne réagissent pas à temps, on pourrait craindre le pire.

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