7 Officiers en formation à l’École Militaire Inter-Armées (EMIA), se sont ajoutés à la liste des 1000 élèves sous-officiers, militaires et gendarmes, radiés la semaine dernière pour usage de faux diplômes. La mesure initiée et mise en œuvre depuis la semaine dernière, par le Ministre Délégué à la Présidence de la République, en Charge de la Défense, Joseph BETI ASSOMO, poursuit ainsi son chemin.
Pas étonnant d’entendre de tels incidents au Cameroun. Surtout dans le jargon des concours d’intégration, voire même dans de simples concours. Tout le système donne à croire que sans le faux ou la tricherie et corruption, rien ne peut passer.
Depuis la semaine dernière, à l’issue du Concours d’entrée à l’EMIA, le Ministre Joseph BETI ASSOMO, et sa suite, avaient détectés près de 1000 étudiants faussaires. Ce jour encore, l’on apprend que 7 Officiers toujours en formation ont été interpellés et radiés de L’EMIA, pour usage de faux diplômes, comme avec les précédents.
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Le respect de la loi en marche…
« Des dispositions sont en train d’être prises pour remplacer les faussaires par d’autres candidats ayant composé. Croyez-moi, ils sont plus de 100.000 et qui remplissent toutes les conditions physiques et intellectuelles requises. L´armée souhaite mener cette opération en toute objectivité sans parasitage aucun des personnes non habilitées. Qui tentent parfois de travestir, d’influencer les résultats et concours par des démarches souterraines et inappropriées », avait laissé entendre la semaine dernière, le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense, Joseph BETI ASSOMO.
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Concernant les motifs d’une telle décision, tout a été détaillé dans un rapport fait au Chef de l´Etat. On y retrouve pour ce qui est du lot des faux diplômes:
- des gendarmes qui ne se sont jamais présenté à un examen officiel. Mais détenant un certificat d’obtention dudit examen.
- des gendarmes qui ont été admis à un examen officiellement mais ont modifié leur nom.
- des gendarmes qui ont pris les diplômes de leurs frères, ou parents proches.
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Une mesure visant à tuer définitivement le faux et la corruption ?
Quelques jours après avoir démasqué près de 1000 élèves sous-officiers, élèves militaires et élèves gendarmes sous ces motifs ci-dessus, 7 Officiers de l’EMIA, ont eux aussi subi les mêmes sort, c’est-à-dire radiés des rangs de l’armée.
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« L´armée ne saurait admettre dans leurs rangs des tricheurs et des faussaires qui tentent d’y accéder par des moyens illégaux. Des enquêteurs de demain, et les défenseurs de la loi et de l´ordre ne sauraient être avant d’entrer dans les rangs, des délinquants nantis de faux diplômes. Alors que de jeunes Camerounais méritants, titulaires de diplômes authentiques sont laissés à la porte lors des concours et des recrutements. Je le dis sans ambages, la tolérance zéro sera de rigueur en la matière », a ajouté une fois de plus le Ministre Joseph BETI ASSOMO, sur un ton bien appuyé et pointu.
Pour l’instant, tout a été remis en cause, afin de sélectionner parmi les candidatures restantes, celles appropriées selon le respect de la loi et des institutions de la République.
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