Au Cameroun le précieux liquide d’eau potable se fait de plus en plus rare, plus précisément dans la ville de Yaoundé. L’accès à l’eau potable est un vrai calvaire pour la population. Arrêt sur image au quartier universitaire dénommé Bonas.
Depuis bientôt deux mois, certains robinets de Yaoundé n’ont pas laissés couler une goutte d’eau. C’est le cas des robinets du quartier Bonas, quartier universitaire à Yaoundé I. D’ailleurs, les herbes tout autour en disent long sur leur fréquentation irrégulière. Les étudiants résidants et environnants parcourent plusieurs mètres, voire kilomètres chaque jour, à la recherche d’un point d’eau.
Les puits, sources et autres points d’eau potable connaissent une grande affluence
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Des jeunes, moins jeunes et parents vont et viennent au pas de la course. Avec des récipients à la main, les étudiants se bousculent afin de pouvoir se ravitailler. En longueur de journée, les puits et autres points d’eau sont visités par une population désespérée.
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Et majoritairement constituée d’étudiants. Ceux ayant une bourse conséquente se rendent dans les points de forage. Ceci afin d’acheter de l’eau vendue de 50 FCFA à 100 FCFA pour un récipient de 10 litres.
Des risques de maladies hygiéniques
Ces puits sont pour la plupart situés près des cités estudiantines. Et non loin des marécages, parfois à proximité des fosses septiques. Les récipients de toutes sortes sont amenés vers ces points d’eau. D’autres étant des récipients de cuisines, et d’autres de récipients de bain.
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Aucune distinction n’est faite sur les lieux. Le même récipient qui est utilisé par tous pour puiser de l’eau, entrainent ainsi des risques élevés de maladies hydroliques et hygiéniques.
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