UN OPPOSANT ZAMBIEN EXIGE UNE ENQUETE SUR L’IDENTITE DE MOÏSE KATUMBI

0
160

Lors de la réunion des chefs des forces de défense de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) à Bujumbura, le lieutenant général Christian Tshiwewe, chef d’état-major général des Forces armées de la RDC, a abordé la situation sécuritaire dans l’Est du pays, marquée par la résurgence du M23 soutenu par le Rwanda.


Bujumbura, également considérée comme la capitale de l’EAC, a accueilli cette réunion présidée par Evariste Ndayishimiye, président du Burundi et président tournant de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est. Le contingent burundais, opérant aux côtés des FARDC, est déjà en action au Sud-Kivu dans le cadre du déploiement de la force régionale EAC à l’Est de la RDC.

En Zambie, Mwenya Musenge, opposant et secrétaire général du NDC, soupçonne Moïse Katumbi de détenir un passeport zambien ainsi qu’une carte d’enregistrement nationale verte du CNRC. Il demande au ministre zambien de l’Intérieur, Steven Kampyongo, d’enquêter sur cette affaire, soulignant que « la Zambie ne devrait pas être utilisée comme un refuge pour les étrangers ».

Bien que Musenge n’ait « rien de personnel contre Moïse Katumbi en tant qu’individu », il insiste sur la clarification immédiate de cette affaire. En RDC, des rumeurs circulent depuis des années sur la nationalité de Katumbi, alléguant diverses nationalités, des allégations constamment rejetées par l’homme politique.

Musenge révèle des détails qui remettent en question l’histoire officielle de Katumbi, affirmant que ce dernier était connu sous le nom de Moses Katumbi dans les années 1990 sous le régime de Frédérick Chiluba en Zambie. Il allègue que Katumbi a quitté la Zambie après l’arrestation de Chiluba pour corruption et est réapparu au Congo sous le nom de Moïse Katumbi, devenant par la suite gouverneur de la province du Katanga.

Alors que Moïse Katumbi est en campagne présidentielle en RDC, Musenge insiste sur la nécessité de protéger le pays contre toute ingérence étrangère, déclarant que « nous ne devons pas permettre aux étrangers de détourner et de prendre le contrôle de notre pays ».