Il a été présenté lundi dernier à Yaoundé au cours d’un atelier sous-régional co-présidé par le ministre camerounais de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey et le directeur général de la région Afrique centrale de la banque africaine de développement, Ousmane Dore.
Le DSIR-AC – (le document de stratégie et d’intégration régionale de l’Afrique centrale) pour la période 2019-2025 est rédigé sur 80 pages reparties en 5 chapitres et annexes axés sur le contexte de l’Afrique centrale, l’agenda de l’intégration régionale et les leçons tirées de l’expérience, la stratégie de l’intégration régionale du groupe de la BAD en Afrique centrale proposée pour la période 2019-2025 ainsi que le plan de mise en œuvre de la stratégie par la BAD et les recommandations formulées en conclusion.
Le premier pilier du DSIR-AC repose sur le renforcement des infrastructures régionales. Ici, il est question d’optimiser les réseaux multimodaux de transport; améliorer les technologies de l’information et de la communication; accroître l’accès à l’énergie et améliorer la gestion des ressources en eaux transfrontalières.
Le deuxième pilier est orienté vers l’appui des réformes pour le développement du commerce inter-régional et le renforcement des capacités institutionnelles des communautés économiques régionales. Il s’agira de développer le commerce et les investissements inter-régionaux; de renforcer les capacités humaines et institutionnelles et développer le secteur financier et soutenir la mobilisation des ressources domestiques.
Le DSIR-AC a été adopté en mars 2019 par le conseil d’administration de la BAD-la banque africaine de développement. Son objectif est d’accompagner la dynamique d’intégration des 7 pays de la sous-région Afrique centrale. Pour ce faire, la BAD a décidé d’octroyer la somme de 4,4 milliards de dollars soit environ 2400 milliards de FCFA pour la réalisation de 30 projets intégrateurs dans cette partie du continent africain. « Un geste qui répond au besoin urgent de développement économique intégré, participatif, inclusif et durable. »selon Alamine Ousmane Mey, ministre camerounais de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire.