POUR ESSAYER DE SOLUTIONNER LE PROBLÈME, LE GRAND CONSEILLER ROGER TAFAM VIENT D’OFFRIR 2 FORAGES DANS LES QUARTIERS NKONGSO ET KAMKOP.
À Bamougoum dans l’arrondissement de Bafoussam 3ème, l’eau potable est rare. Dans ce village qui a vu naître plusieurs élites, l’eau potable ne se définit pas comme étant »inodore, incolore et sans saveur » mais plutôt à la distance que l’on parcourt pour avoir ce précieux sésame. En moyenne, il faut traverser 1 kilomètre et demi pour puiser de l’eau soit à la source traditionnelle, soit dans des puits à motricité humaine.[ihc-hide-content ihc_mb_type= »block » ihc_mb_who= »1″ ihc_mb_template= »3″ ]
Pour ce qui est des sources traditionnelles, les points de ravitaillement de cette eau dérivée des racines de raphia sont désormais réduits à cause de l’exploitation de la carrière de sable à la frontière Bamougoum-Bansoa-Bameka. Dans le quartier voisin à Houong, le seul puits à motricité humaine est en panne depuis plusieurs mois selon une riveraine, d’où la ruée vers la source traditionnelle située en aval de la chefferie dudit quartier.
À 2 kilomètres de cette source, nous sommes au quartier FAMHOUO. Précile MAKOU MAGNE, une riveraine nous raconte leurs déboires pour avoir de l’eau potable: << Nous n’avons pas de forage dans ce quartier. De temps en temps, il faut à l’aide d’une houe creuser des points d’eau dans les raphias pour se ravitailler en eau et attendre qu’elle se décante pour utilisation. Voilà pourquoi quand nous sommes de passage à Houong pendant les travaux champêtres, on ne manque pas de rentrer avec quelques bouteilles d’eau de source traditionnelle. Leur eau est potable comparée à la nôtre. >>
LE GRAND CONSEILLER ROGER TAFAM SERT UN DÉBUT DE SOLUTION DANS 2 QUARTIERS