C’est une ville de Bafoussam complètement relookée, qui accueillera les compétitions de la CAN Total Energie 2022. Le défi est lancé par le Maire de la ville Roger NTA FAM, qui a transformé le chef-lieu de la capitale régionale de l’Ouest en une cité de référence.
Bafoussam, jadis engouffré dans un revêtement de poussière en saison sèche, et sanctuaire de flaques d’eau embourbée dans des cratères en pleine chaussée pendant la saison de pluie, s’est prodigieusement transformé en une métropole urbaine sans précédent.
Des rues spacieuses et bien aménagées, offrent aux usagers un épanouissement inédit, et aux visiteurs une hospitalité à nulle autre pareille.
Des voies soigneusement matérialisées et sécurisées aux garde-fous se distinguent à des intersections par la présence des feux tricolores, ou alors des éléments de la police routière le cas échéant.
D’innombrables routes à deux sens conduisent les usagers dans tous les quartiers de la cité, dans un environnement serein et épanoui. Une voirie urbaine en plein essor qui offre aux populations les atouts d’un cadre de vie accompli.
Le rond-point des services du Gouverneur et de la Béac présente un aspect pittoresque inédit, à côté d’un parc d’attraction nouvellement aménagé pour assurer le divertissement de nombreux citoyens présents ou en déplacement dans la ville de Bafoussam. Le monument de la ville, qui se dresse majestueusement au centre de l’infrastructure, exulte la magnificence même des traditions et coutumes des peuples du Grassfield.
À la Une des infrastructures, le complexe sportif de Kouekong cristallise toutes les attentions. Un stade omnisport de renommée internationale couronné par une arène de 2000 places. Un hôpital de référence, un centre commercial multi services et des logements sociaux de base, bref toute une nouvelle cité urbaine installée pour accueillir les 08 rencontres de la poule B et un match des huitièmes de finale. En plus de ce joyau architectural, 4 stades d’entrainement aménagés et prêts à l’usage.
En outre, la ville de Bafoussam n’a pas cessé d’arborer ses vêtements neufs. De grands chantiers de construction continuent de s’y développer pour lui donner un visage encore plus reluisant, tant ils ne visent pas tout simplement à assurer la pérennité des ouvrages déjà réalisés.
Des murs de soutènement pour la chaussée, avec des escaliers construits à base de pierres basaltiques, dominent l’architecture de l’espace urbain au niveau de la gare routière à l’entrée Sud de la ville.
Des techniciens de génie-civil y travaillent chaque jour, pour redorer le blason de cette cité avant le kick-off de la plus grande fête du football continental.
Le stade municipal de Bamedzi, un des stades d’entrainement de la ville, se trouve disposé à accueillir les équipes, en dépit de la barrière de planches qui l’entoure encore d’un bout à l’autre.
Rendu à un mois de l’évènement, Bafoussam est prêt pour la compétition. Cependant, des inquiétudes planent encore au regard de quelques facteurs notoires qui risqueraient de plomber son plein accomplissement.
De prime abord, le grand banditisme. La cité capitale est réputée dangereuse du fait de la montée en puissance de l’insécurité. Des cas de vol y sont enregistrés chaque jour et les autorités multiplient les réunions pour endiguer ce fléau.
Par ailleurs, la distance qui sépare le stade Omnisport de Kouékong, situé à environ 15 Km du centre-ville, se présente comme une limite pour nombres de spectateurs dépourvus de moyens de locomotion et de frais de transport.
Enfin, le mauvais état du tronçon routier Bafousam – Baham – Bafang pourra priver bon nombre de spectateurs de faire le déplacement de la ville hôte, pour vivre ces instants uniques d’intense émotion.
En attendant le coup-d ‘envoi de la compétition, la ville de Bafoussam continue de se parer de ses plus belles couleurs, surtout en cette veille des fêtes de fin d’année.