La salle de conférence de l’ASCNPD a servi de cadre vendredi 21 août 2020 à la cérémonie de signature de la convention de partenariat entre l’ASCNP et le CVUC. Les bases d’une coopération soudée entre les deux organismes, ont été établis. Les 2 entités ont convenu d’axer leur contrat sur l’initiation des jeunes au développement participatif de leurs communes. Ces derniers seront formés dans les domaines primordiaux pour l’évolution des zones rurales.
Des paroles aux actes, la formation a démarré effectivement le lundi 24 août sur l’ensemble du territoire national. Les apprenants (1.000 au total) seront en mode internat dans les 10 capitales régionales. Ils seront internés jusqu’à la veille de la rentrée scolaire 2020/2021. L’agence a à ce jour 47 villages pionniers pour 470 hectares de superficies aménagés avec 3 centres de référence réhabilités.
Un grand soutien dans la promotion des activités agropastorales, leviers de leurs insertions socio-économiques. Afin de bénéficier de l’appui d’autres structures et/ou des partenaires au développement, ces volontaires une fois formés se constituent en coopération ou en GIC. L’agence cette année, en partenariat avec le comité national de désarmement et de démobilisation et de réintégration (CNDDR), forme les ex-combattants sécessionnistes dans les activités génératrices de revenus et en réarmement moral en vue d’assurer leur réintégration, avec l’accompagnement technique du Minader et du Minepia.
Les sites de l’Est, de l’Adamaoua et au Nord seront les plus avantagés, car il s’agit de faire de ces sites des centres de formation d’une part, mais aussi et surtout des pôles de production agropastorales d’autre part. La poursuite de la campagne de revalorisation des emblèmes nationaux pour la phase 2. L’intensification de la campagne d’éducation civique est lancée suivant les préceptes de TAOSSI, DG l’ASCNPD.“Au moment où la décentralisation bat son plein avec le code des CTD et avec les CVUC, il était de bon ton que nos communes et l’agence aient une visibilité sur le terrain. C’est à ce titre que dans le cadre du développement communautaire et participatif, nous voulons mettre à disposition des communes et villes unies du Cameroun, nos jeunes (appelés et volontaires) qui pourront les appuyer dans le cadre des différentes campagnes de civisme. Et comme vous le savez la pandémie covid-19 est en train de traumatiser les populations, ils seront utiles pour sensibiliser les populations sur les mesures barrières, pour freiner et pourquoi pas éradiquer cette pandémie. Les communes peuvent offrir aux volontaires du service civique des espaces. Cela leur permettra de développer leur activité et de lutter ainsi contre l’exode rural. C’est un partenariat gagnant-gagnant. Car les travaux d’intérêt général, les travaux de curage et de nettoyage sont autant de possibilités pour les communes”.
François SOMAN, 1er vice-président des CVUC, de renchérir :« Quelqu’un dit que le développement du Cameroun se fera travers les communes ou ne se fera pas. Vous savez nous nous réjouissons que l’agence ait pris la mesure, car les jeunes formés ont besoin d’emplois et c’est dans les communes qu’ils trouveront la planche du salut. Oui, il y a de la matière et si les 15% du budget de l’Etat sont mis à la disposition des communes, de nombreux jeunes formés trouveront un emploi soit salarié, soit indépendant dans les domaines variés (environnemental, agricole ou social) ».