Les ravisseurs présumés de la ville de Garoua auxquels on attribue plusieurs kidnappings et rançons, ont opéré à Pitoa, Bemboya et dans les localités environnantes il y a deux jours.
La région du Nord retrouve un certain calme en matière d’enlèvements. Les éléments de la Compagnie de gendarmerie de Garoua 2 ont arrêté des membres d’un groupe de présumés malfrats qui opéraient à Pitoa, Bemboya et les environs de ces deux localités il y a deux jours.
La gendarmerie attribuent à ces présumés bandits, plusieurs kidnappings et demande de rançons dont le total provisoire s’élève à 6 millions de FCFA. Ils avaient pour armes, des fusils Kalachnikov, une carabine équipée de lunette de tir, un pistolet automatique ainsi que des munitions. Ce matériel a d’ailleurs été exposé après l’arrestation de ces hors-la-loi.
« Leur exploitation a permis de tomber sur une cache d’armes, des armes qu’ils utilisaient pour leurs opérations. Grâce à la collaboration des populations qui nous a permis d’avoir ce bilan-là, on demande toujours aux populations de nous donner les renseignements et nous faisons le reste », indique Steve BEYALE, chef d’escadron de la compagnie de gendarmerie de Garoua 2.
« Je veux les féliciter pour cet autre coup de filet et saluer l’éveil des populations qui collaborent de plus en plus aux renseignements », déclare Michel OUMAROU, sous-préfet de l’arrondissement de Pitoa qui se satisfait de cette opération.
Il y a trois ans déjà, l’on notait une résurgence de l’insécurité à Garoua. Les malfrats se signalaient généralement en fin d’année. Ce qui contraignait certains habitants à regagner leurs domiciles dès la tombée de la nuit. Les forces de l’ordre n’avaient pas pour autant, baissé les bras. Elles ont engagé la riposte contre cette horde qui sévissait dans la ville capitale de la région du Nord.
Pendant les années 2000, les ravisseurs y avaient sévi. Les employés de la Société de développement du Coton étaient les principales cibles. Les kidnappings étaient devenus monnaie courante jusqu’à ce que les autorités, aidées par le Bataillon d’Intervention Rapide, en réduisent la fréquence.
