LES ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA MIFI IMPOSENT LE MÉTISSAGE ETHNIQUE, POLITIQUE ET SOCIO-POLITIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA CITÉ CAPITALE DE L’OUEST.
« Avant Bafoussam, la capitale de l’Ouest était Dschang et bien avant, on avait 2 régions avec deux cités capitales. Il serait donc insensé et inutilement orgueilleux de croire que La Mifi ne peut pas perdre cette capitale qu’elle détient aujourd’hui ».
Cette déclaration de François Zavier WOLONG FOKOU, initiateur et président du comité d’organisation des états généraux de la Mifi à maintes reprises est soutenue par la quasi-totalité des membres du comité de cet événement qui pensent qu’il est impératif de trouver les voies et moyens pour sortir Bafoussam de son inertie et son profond sommeil pour l’amener vers un développement durable. Pour y arriver, plusieurs initiatives pour les consultations et concertations en prélude à l’événement ont été mises sur pied. Entre autres, on peut citer un comité de réflexion pour examiner les contours de la mise en œuvre d’un forum d’introspection dénommé Etats généraux de la MIFI. Ce comité de réflexion s’est doté d’une feuille de route, boussole des activités qui seront menées à travers plusieurs commissions.
« ENSEMBLE POUR UN DÉVELOPPEMENT POUR TOUS »
La Mifi, jadis Carrefour, perd de plus en plus sa position avec les différentes voies de contournement. Et, sa population cosmopolite du fait de sa ville métropolitaine lui impose une cohésion sociale d’où le choix du thème : « Ensemble pour un développement pour tous ». Des grands édifices voient désormais le jour dans plusieurs départements avec de grosses attractions touristiques. Il est donc question de trouver les moyens de bâtir le socle sur lequel reposeront le développement et l’identité culturelle de la Mifi. Pour y parvenir, justifie François Zavier WOLONG FONKOU, « ce concept mis sur pied permettra aux fils de la Mifi : natifs et résidents, de se mettre ensemble autour d’une même table pour penser la Mifi d’aujourd’hui et demain ».
Prévu pour se tenir le 02 octobre dernier, l’événement aura été décalé au 23 novembre prochain en raison du calendrier du Grand dialogue national. Plusieurs réunions préparatoires se tiennent depuis lors à l’effet de mieux scruter les propositions et mûrir le projet. Un déjeuner de presse afin de sensibiliser les hommes et femmes de médias a été offert par le président du comité d’organisation à l’effet de mieux communiquer et sensibiliser les natifs et habitants de la Mifi sur l’urgence de soutenir le projet pour un mieux être de tous. On retient au sortir de cette rencontre avec la presse que le projet ne s’arrêtera pas à l’événement du 23 novembre mais bien au-delà avec un suivi. C’est ainsi Que Léopold NGUELO dit Jean BYG MOP Djansan, chef de la commission de l’Hymne va saluer l’initiative du comité de développement de la Mifi (CODEMI) : « Je crois que c’est bien pensé ce comité surtout que l’accent est mis sur la qualité du président qui pourra être oui ou non originaire de la Mifi. L’importance ici étant le développement de la cité capitale ».
Cité avec une population cosmopolite, l’intégration de toutes les compositions ethniques s’imposent mais également les différents politiciens. A cet effet, on a 8 commissions parmi lesquelles : La commission des responsables des partis politiques et sociétés civiles, celle des responsables des communautés, la commission logo « identité de la Mifi » et celle de l’hymne des EGM. Les deux dernières devant rendre le verdict dans les prochains jours. Une cagnotte de 250.000 Fcfa sera remise pour l’Hymne retenue.
A noter que la devise des EGM est : PAIX–UNITÉ – DÉVELOPPEMENT.