Depuis le décès du président tchadien Idriss DÉBY ITNO, de nombreux camions, acheminant de la marchandise au Tchad, sont bloqués à la frontière. Cela a des répercussions sur l’échange économiques du Tchad et du Cameroun.
Pour sécuriser le territoire tchadien sous la menace de cette rébellion qui a eu raison de la vie d’Idriss DÉBY ITNO, le Conseil militaire de transition, a décidé de prendre diverses mesures, dès l’annonce de son décès. Entre autres, il est question de la fermeture des frontières terrestres et aériennes et de l’instauration d’un couvre-feu qui s’étend de 18h à 5h du matin.
Or, la mesure liée à la fermeture des frontières pèse sur les échanges commerciaux du Tchad avec la Cameroun. Ainsi, de nombreux camions, qui empruntent ordinairement le corridor Douala-Ndjamena afin d’acheminer vivres et autres produits dans la capitale tchadienne et réciproquement, sont bloqués à la frontière.
Contacté à ce sujet par nos confrères de la Crtv, Jean Lazare NDONGO NDONGO, préfet du Logone et Chari, s’exprime en ces termes : « Nous avons noté la fermeture des frontières. Mais nous constatons qu’au niveau de Kousseri la situation est calme. Il n’y a pas d’afflux de populations tel que véhiculé dans les réseaux sociaux. Nous demandons à nos populations de rester calmes. Les mesures sécuritaires ont été prises pour assurer leur sécurité ».
« Les camions sont bloqués. Vraiment c’est une grande perte pour nous », selon un transporteur, au micro de la télévision étatique. On observe avec attention la situation au Tchad, à partir de Kousseri. Les autorités administratives assurent que des mesures sécuritaires urgentes ont été prises pour palier toute montée de violence dans la région. Elles veillent à l’encadrement des populations qui afflueraient vers le Cameroun dans l’éventualité d’une détérioration du climat sécuritaire chez le voisin tchadien.