Des groupes séparatistes s’infiltrent de plus en plus dans la région de l’Ouest, et une nouvelle attaque concernant la crise anglophone, s’est perpétrée à Fondonera la semaine dernière. Ceci arrive, après l’attaque de Babadjou la semaine qui a précédé. Cette fois ci, il n’y a pas eu de perte en vies humaines, ni blessés, mais des pertes matérielles.
Cette attaque à Fondonera, dans l’Arrondissement de Santchou, Département de la Menoua, région de l’Ouest, s’est déroulée exactement le vendredi 01er juillet 2022. Une dizaine d’assaillants sécessénnionistes, débarque aux environs de 09h, à la place dite Sa’a Pia, marché périodique situé dans le Nord de Fondonera. Ils vont réussir à créer une panique au milieu des villageois du secteur. En demandant à tous, de libérer le marché. Et c’est alors qu’ils vont se servir en récupérant toutes les marchandises laissées par les villageois.
Drame repetitif
Deux voitures Pick Up et trois motos sont brûlées à feu vive, question de distraire la population avant leur fuite. Plusieurs autres dégâts matériels sont enregistrés. Après leur sacre, les séparatistes disparaîtront dans la nature, malgré le secours des forces de maintien de l’ordre.
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Selon le retour de la population, cette zone retirée à proximité de la forêt est souvent témoin de cette scène, de la part des sécessionnistes. “Ils ont l’habitude de venir ici au marché. C’est surtout pour les produits de première nécessité, car ils ne touchent personne. Mais cette fois-ci, ils sont allés jusqu’à brûler les voitures et motos. C’en est de trop. Nous ne sommes pas en sécurité ici. Quelque chose doit être fait pour renforcer la sécurité”, s’indigne un victime de cette attaque.
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Renforcement des mesures de sécurité d’urgence
Une attaque de plus, dans la région de l’Ouest, et zones périphériques du Nord-Ouest. Plusieurs cas d’attaques perpétrées jusqu’ici, donnent à penser que les sécessionnistes, s’entendent d’étendre leur champ d’action. Quelques temps après l’attaque de Babadjou ou du Noun. Une de plus pour penser au renforcement des mesures sécuritaires.“Le renforcement des mesures de sécurité sont bien en vue. Nous avons appris le cas de cinq soldats tués dans le Noun. Ceci crée la panique au sein de la population. Et demande à redoubler en vigilance”, réagit un autre citoyen dans la ville de Yaoundé.
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Depuis 2016 que la crise dite anglophone a déclenché, on compte à ce jour, plus de 3000 morts, des blessés, dégâts matériels, sans oublier de nombreux déplacés internes et externes. La majorité s’étant installée dans la région voisine de l’Ouest.
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On espère qu’à l’approche du 01er octobre 2022, date contestée de la Réunification du Cameroun, par les séparatistes, qu’un terrain d’entente sera établi.
