Le ministre de l’administration territoriale a donné ce samedi 28Décembre 2019un point de presse dans la salle de conférence de son département ministérielà cette occasion. Paul Biya, le mendiant de la paix, et son épouse ont mis à disposition des déplacés internes du Nord-ouest et du Sud-ouest un don spécial à l’occasion des fêtes de Noël et du nouvel an 2020.
Il s’agit d’un convoi humanitaire de 100 camions chargés de kits sanitaires, du matériel de couchage et de biens de première nécessité. Trois points de départ ont été retenus à savoir:Yaoundé 40 camions, Douala 35 camions et Bafoussam 25 camions.C’était en présence des partenaires au développement et des autorités de la ville au rang desquelles le préfet du Mfoundi et le gouverneur de la région du centre. Paul AtangaNji a d’abord fait le bilan du plan d’assistance humanitaire d’urgence décidé par le chef de l’Etat en faveur des populations affectées par cette crise sécuritaire depuis deux ans. « Depuis six mois, plus 5.000 familles ont choisi volontairement de rentrer dans leurs villages ou arrondissements en faveur du retour progressif au calme. A ce jour le Cameroun compte 152.000 déplacés internes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest (NO/SO). Environ 6 à 9 milles déplacés dans les autres Ouest, Littoral,, Centre et Adamaoua dans une moindre mesure » a déclaré le ministre de l’administration territoriale (Minat).
Lancé le 21 juin 2018 par le premier ministre chef du gouvernement sous la conduite du Minat, ce plan est une réponse pour porter secours aux compatriotes contraints de quitter leurs villages, suite aux exactions commises par les terroristes.Suite à une évaluation rigoureuse, le gouvernement a attribué une enveloppe de 12,7 milliards de FCFA pour s’occuper des déplacés pourtant les ONG estimaient à 36 milliards de FCFA c’est-à-dire trois plus. Face à cette mauvaise appréciation de la situation, le Minat a convoqué deux réunions avec nos partenaires du système des Nations Unies (le HCR, le PAM, l’OMS, l’OCHA, l’UNICEF) et les ambassadeurs de l’Union Européenne pour leur donner la situation exacte dans ces deux régions. En plus des informations mises à leurs dispositions et des descentes effectuées sur le terrain,dans le cadre d’un meilleur accompagnement, deux centres de coordination de l’action humanitaire ont été mis sur pied à Buea et à Bamenda. Mme Allegra Maria Del Pilar Baiocchi (qui est la Coordinatrice résidente de l’ONU au Cameroun depuis juillet 2017, et qui occupait le poste de Représentant régional pour l’Afrique de l’Ouest et centrale pour le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) à Dakar, au Sénégal avant sa nomination à ce poste), a eu plusieurs séances de travail avec le Minat sur la situation exacte des déplacés internes au Cameroun.
Le Cameroun n’est pas un « No Man Land » et les organisateurs doivent respecter les règles de principe des Nations Unies s’agissant du droit humanitaire. Certains se plaignent que leurs convois (une ambulance et un pick-up) ont été interpellés par nos forces de défense pourtant on y a retrouvé des munitions et des armes malgré la présence des blessés dont l’un était parmis des terroristes activement recherchés. Comment peuvent-ils se retrouver sur le terrain sans avoir signalé leur présence sur le terrain au gouverneur responsable en chef de la région ? Les actions humanitaires peuvent seulement venir en appui auxactions décidées par le gouvernement. Il faut bien le rappeler, selon les normes internationales décrites par l’ONU, l’action humanitaire dans un pays est d’abord de la responsabilité primordiale du gouvernement concerné. Le caractère de neutralité de nos partenaires n’exclut pas la transparence et le gouvernement exige cela d’eux. Notre pays est reconnu comme une terre d’hospitalité avec près de 2 millions de réfugiés reçus sur notre territoire en près de 30 ans. Deux accords tripartites ont été signés par notre pays à savoir le Cameroun- le HCR – le Nigéria et le Cameroun – le HCR – la RCA pour le retour volontaire des réfugiés dans leur pays.
« Certes il y a une crise socio-sécuritaire dans les régions du NO/SO mais il n’y a pas de crise humanitaire au Cameroun.La situation est sous contrôle et elle est bien gérée avec le concept armée-nation qui permet à nos forces de défense d’apporter leur contribution à la reconstruction qui est déjà le deuxième volet sur lequel le chef de l’Etat agit en ce moment. Que ceux qui ont des agendas cachés et qui veulent profiter du principe de non ingérence pour essayer de déstabiliser notre pays, n’ont qu’à bien se tenir car ils trouveront sur leur chemin le peuple camerounais tous unis derrière son champion le président Paul Biya pour défendre notre cher et beau pays. »dixit Paul AtangaNji.