Kribi, encore appelé cité balnéaire accueille depuis belle lurette des touristes avec ses belles plages au sable fin et doux. Ce département de l’océan, avec ses images sublimes, n’a pas besoin de convoiter les autres villes ou pays. Sa culture et ses traditions sont un mystère.
A l’origine, Kribi était habité par des populations pygmées, mais elles ont été repoussées et habitent plutôt les petits coins isolés de la ville. Kribi est un port de pêche, lieu idéal pour manger des poissons et des crustacés dont les fameuses crevettes qui viennent des chutes de la Lobé. Il s’organise autour de quelques hôtels et restaurants de hautes classes. Les pirogues constituent l’un des moyens privilégiés de transport des habitants de la côte, mais aussi des touristes soucieux de vivre les réalités d’un monde plein d’exotisme. C’est aussi l’un des nombreux matériels de pêche qui ramènent chaque soir plusieurs kilogrammes de poissons aux populations. Site touristique très prisé par les visiteurs, Kribi est en passe de devenir une destination à la mode dans le monde entier. Cette réputation lui a valu le surnom de « riviera camerounaise » due à la présence de superbes plages de sable fin qui bordent l’océan sans discontinuer sur des kilomètres et rappellent les plages des Caraïbes. La plupart des touristes trouve en cette cité balnéaire des hôtels et maisons installés en bordure de la plage avec un décor paradisiaque. A 7 km de la ville, s’offrent à la vue les merveilleuses chutes de la Lobé, phénomène extraordinaire et rare au monde. Un fleuve qui se jette dans la mer par des cataractes, les villages pygmées enfouis dans la forêt environnante. On a surnommé Kribi, sans grande exagération la côte d’Azur du Cameroun. Des restaurants de grandes classes répondent aux normes internationales en termes de menu et cuisine.
Les mystères de Kribi
Parfois on ne comprend pas cette ville avec l’existence des sirènes dans les eaux de ladite localité. La légende la plus répandue est en rapport avec l’eau. C’est celle du « Mami-water ». Les Batanga et les Mabi la population autochtone de la ville. Outre la pêche, activité séculaire, la culture du cacao est la principale activité économique depuis la période coloniale. Sur le plan historico-culturel, les premiers missionnaires et commerçants allemands débarquent à Kribi en 1889 et y pratiquent le troc de sel, de pagnes, d’ivoires, de caoutchouc. Le nom « Kikiribi » signifierait «petit bonhomme» et serait le nom donné par les colons à un autochtone des lieux qui était petit de taille avec des jambes arquées. Il a lui-même adopté ce nom et l’a, par la suite, transmis aux siens et à tous les habitants de Lohove. Ce nom est resté et est devenu Kribi.
La vie dans la cité balnéaire
Le mercredi et le samedi sont les jours de marché. Arrivé de bonne heure à Boamanga, on assiste à l’arrivée des pêcheurs partis en haute mer pour la grande pêche. Se déplacer dans cette localité n’est pas chose aisée. Les motos taxis sont le moyen de déplacement des populations le plus connu. Les taxis, on les trouve quelquefois. Ici presque tous les habitants exercent les mêmes activités telles que la pêche, le commerce qui se résument à la vente des poissons frais, braisés ou fumés tandis que l’agriculture est réservée aux allogènes. Apres avoir gardé les réserves de poissons pendant une semaine, ils rentrent le samedi pour vendre les poissons. Toutes les variétés y sont et les clients n’arrivent que précisément ce jour munis de glacières pour acheter des poissons vendu pour la plupart en kilogramme et reprendre leur route avec des provisions bien conservés. Les crevettes, les crabes ne sont pas épargnés. Il y a une ambiance autour des commerçants faisant du barbecue. Les visiteurs y trouvent leur compte et ne peuvent que prendre congé tard la nuit. Kribi reste une ville très coûteuse où l’on ne peut vivre si l’on est citoyen moyen. Malgré tout, c’est une ville qui mérite le détour.