DEUXIEME COMITE DE PILOTAGE DU PROGRAMME FEDACAM : ÉNERGIES RENOUVELABLES AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT LOCAL

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Le 2e Comité de Pilotage du programme FEDACAM (Femmes et Énergie Durable : Appui au Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique du Cameroun) s’est tenu à Yaoundé du 7 au 8 novembre 2023. Ce programme, initié par le réseau REFELA-CAM, vise à renforcer la gouvernance locale et à accroître l’accès à l’énergie durable dans les ménages, en mettant l’accent sur les énergies renouvelables.


Malgré une loi garantissant l’accès à l’électricité à chaque citoyen au Cameroun, près de 46% des ménages, surtout en milieu rural, n’y ont pas accès, selon les données de 2018 de l’Institut National de la Statistique. Le programme FEDACAM, sous la présidence de Madame Meyanga, présidente du Réseau des Femmes Maires d’Afrique du Cameroun et Maire de la Commune d’Afan-nloum, a pour objectif de contribuer à la mise en œuvre de la politique énergétique du Cameroun.

Au cours du comité de pilotage, les femmes Maires des sept communes bénéficiaires ont examiné les progrès du projet. Ces avancées incluent le renforcement de la gouvernance locale du service public d’électricité, le développement de dispositifs locaux de gestion de l’énergie durable en partenariat avec l’économie sociale et solidaire, ainsi que l’augmentation de l’accès à l’énergie durable pour les populations concernées.

Madame Gnakouyoum Zahra, première adjointe au Maire de Maroua 1er, partage son engagement dans le projet : « Madame la ministre Célestine Ketcha Courtes n’a pas voulu laisser une de ses régions en dehors des projets du REFERACAM quand elle était encore Maire. C’est quand elle était encore Maire qu’elle a compté les régions qui n’avaient pas de femmes Maires titulaires, dont j’en fais partie. Je fais partie de la troisième phase parce que je suis membre de REFELA-CAM. Je suis très fière de porter le projet en tant que première adjointe au Maire, représentante de REFELA-CAM auprès de la commune de Maroua 1er. »

Le programme, d’une durée de trois ans et demi, a débuté en 2022 avec un coût estimatif de 2,955 millions d’euros. Il mobilise des fonds de l’AIMF, du FEICOM, du Minhdu, et du Minee. Les objectifs attendus incluent l’accès à une énergie à bas coût pour 600 000 habitants, l’installation de lampadaires solaires, l’électrification publique par des systèmes solaires, et la construction de points de production d’eau potable à pompage solaire.

Madame Meyanga annonce également une phase 4 du programme lors de la session, soulignant la continuité de l’engagement en faveur du développement durable à travers l’énergie.