Concertation au sommet entre le Conseil électoral, les partis politiques et les médias,cetterencontrea eu lieu jeudidernier au siège d’Elections Cameroon à Yaoundé.
A moins de 48 h du début de la campagne, les partis politiquesattendaient encore leursfinancements, ceux-ciont saisil’occasion pour acculer le Conseilélectoral dansses derniersretranchements. Danssaprise de parole, AnicetEkane estimeque « Elecamcontrôle tout le processusélectoral et doitaussis’arranger pour que le financement de la campagne soitunepréoccupation majeure ». Unedéclarationbalayée du revers de la main par Leconseilelectoral quiindiquequ’il doits’adresser auxministères des finances (Minfi) et celuide l’administrationterritoriale (Minat).
L’objectif decette rencontreétait de permettre aux participants de s’approprier le cadre juridico-légal des élections en référence aux récents amendements du Code électoral, de s’accordermutuellement sur les règles et principes à observer pour unecampagne électoraleéthique et responsable, dont le lancement a eu lieule 25 janvier 2020 conformément à la loiélectorale.De manière plus précise, tous les participants ayant fait le déplacement du sièged’Elections Cameroon ontœuvréafin de parfaireleurcompréhension des rôles et responsabilités de chaqueacteurdans la phase de campagneélectorale, de préserver les acquiscommunicationnels avec Elecamavant, pendant et après les élections, de faire le point des griefs susceptiblesd’entacherl’intégrité et la crédibilité des élections du 09 février 2020, et d’émettre des opinions, critiques, propositions et recommandationsconformément à la loiafin de s’accordersur les termes et directives permettant d’atteindrel’objectifd’uneélectioncrédible et transparente. Une interaction régulièreetefficiente, associée à une communication fluide entre ELECAM et les acteurs, sont fondamentales pour créerunesynergied’actions et inspirer la confiance des populations dans le processusélectoral, afin d’accroître son caractèreinclusif.
A ceteffet, l’implication des acteurs à chaqueétape du processusélectoral et le partagerégulierd’informationssont des élémentsessentiels au renforcement de l’engagement des acteurs. Il faut à ceteffetnoterque le législateurcamerounais a prévu à l’article 11 (2) du Code électoraldans le cadre des attributions statutaires du conseil électoral, qu’ilorganise des concertations avec l’Administration, la Justice, les partis politiques et éventuellement la sociétécivile, dans le cadre de la gestion du processusélectoral.Une interaction régulièreet efficiente, associée à une communication fluide entre ELECAM et les acteurs, sontfondamentales pour créerune synergied’actions et inspirer la confiance des populations dans le processusélectoral, afind’accroître son caractère inclusif.
A moins de trois semaines de la tenue du double scrutin des législatives et municipales, les membres d’élections Cameroun onttenu à mettre en place unestratégie commune qui permettra de suivre et de pouvoirsuperviser de manièreefficaceladitecampagnesurl’ensemble du territoire national. Rendu à ce jour, le pourcentage global de préparation estestimé à 80%. Aussi, les partispolitiquesetcandidats en compétitionont déjà validéleursbulletins de campagne. Malgré les assurances d’Elecam, Serge Espoir MATOMBA du PURS prescrit la vigilance de tout instant.
Soulignonsque Elecamvientd’accorder la présence de deuxreprésentants par partipolitiquedans les bureaux de vote (un pour les législatives et un pour les municipales). Une doléancerelevéelors de la rencontre par l’universitaire le Professeur Prosper NkouMvondo du partiUnivers et soutenu par plusieurspartis politiques.