Grottes de Lowol-Gaou : Légendes et charmes d’une tranchée.

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Site touristique d’un autre genre, les grottes de Lowol-Gaou constituent l’une des curiosités naturelles de l’arrondissement de Tchéboa, département de Ngong, dans la région du Nord au Cameroun.

Elle a été la cachette des guerriers pendant les indépendances, c’est également en elle que les parents cachaient leurs enfants pour éviter la scolarisation. A 10km environ de l’axe (Ngong-Garoua) et de la nationale n°1, au bout d’un chemin rocailleux d’à peine 2 km, vous voici face à un paysage pas comme les autres qui surplombe la broussaille : Les grottes de Lowol-Gaou. Pas facile de s’y introduire parce que les excavations, englouties sous de gros blocs rocheux, sont jonchées d’arbustes pourvus d’épines et de hautes herbes de la savane sahélienne. Pour un touriste, l’accès à cette caverne ne se fait que muni d’une lampe torche, l’entrée étant étroite et l’intérieur, profond et sombre. Il faut grimper comme un animal pour y arriver et découvrir ce que cachent ces mystérieuses grottes, leur charme fabuleux, vues tant de l’extérieur que de l’intérieur. Parlant d’animal, les excréments de chauve-souris se font sentir dès l’entrée. Des déchets qui servent d’engrais aux peuples autochtones des villages de Laindé Massa et Laindé Digal.

Lowol-Gaou signifiant « cachette des chasseurs et guerriers », est une perle pour le patrimoine historique camerounais.

Pour la petite histoire cette grotte est depuis des décennies ; un lieu de cachette aux combattants du nord pendant la période des guerres des indépendances au Cameroun et a aussi permis aux parents par le passé et par ignorance des bienfaits de l’éducation, de cacher leurs enfants pendant la période scolaire, sans oublier que certaines personnes à l’intérieure pratiquent des activités mystiques à l’abri des regards qui dégrade la grotte. Cette grotte rasée d’herbes est un mystérieux site touristique situé dans la ville de Ngong et connu aujourd’hui pour ses charmes naturels.

Lowol-Gaou est une grotte qui nécessite un réaménagement pour plus d’attirance. On gagnerait à conserver cet héritage naturel.

Agnès DAITIKAO

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