Cette organisation les a réuniesdurant 2 jours à Yaoundé, au coursd’un atelier de formation sur la composition des dossiers de candidature.
Dans le cadre de son projet « démocratie au féminin », le réseauMore Women in Politicsa regroupé plusieurs femmes, potentielles candidates aux double scrutin législatif et municipal du 9 février 2020. Il était question pour cette organisation à travers saclinique d’assistance électorale,d’accompagner les femmesen donnant des notions et moyens nécessaires pour constituer aisément leurs dossiers de candidature.
« Nous avons outillé les femmes afin que la composition de leurs dossiers de candidature ne souffre de rien, car si un seul candidat d’une liste est en difficulté, c’est toute la liste qui va être disqualifiée. » explique Justine Diffo, coordinatrice de More Women in Politics.
Cette structure a en outre mis en place une chaîne de solidarité féminine pour appeler les femmes en général et tous les électeurs à plébisciter les listes portées par les femmes.
Malgré les délais relativement courts, le réseau More Women in Politics va continuer à veiller au grain et s’assurer de l’accompagnement virtuel des femmes dans le cadre de son application e-election mise sis sur pied. Elle permettra de continuer à coacher et accompagner les candidatures féminines en passant au peigne fin, leurs dossiers avant le dépôt dans les structures concernées.
Cette activité intervient au lendemain de la campagne de sensibilisation des femmes et jeunes filles en âge de voter à s’inscrire massivement sur les listes électorales, organisée par le réseau More Women in Politics. C’est aussi dans un contexte marqué par la faible représentativité des femmes dans les instances de prise de décision. More Women in Politics à l’issue des législatives et municipales de 2020, souhaite une amélioration et espère voir 30% de femmes à la tête des mairies et plus à la chambre basse du parlement.