Les masques, mouchoirs usés et parfois des gants sont jetés au hasard dans les rues et bacs à ordures de la cité capitale. Outre le danger pour l’environnement, ce manque de civisme fait également courir un gros risque de contamination aux agents de collectes des déchets.
La production d’objets jetables en plastique pour se protéger du Coronavirus, comme les masques et gants à usage unique, a explosé ces derniers mois. À Nkolbisson, ces ustensiles sont jetés au hasard dans la rue pour ceux qui font preuves d’incivisme et dans les bacs à ordures pour les autres. Outre le danger pour l’environnement, ce manque de civisme fait également courir un gros risque de contamination aux agents de collectes des déchets et aux balayeurs.
En effet, selon l’OMS, des traces de SARS-CoV-2 pourraient être détectées pendant au moins sept jours sur la surface extérieure d’un masque de protection et jusqu’à quatre jours sur sa surface intérieure. Les agents de collecte de déchets et les balayeurs sont donc les plus exposés. Les piétons sont également à risque. Imaginez un enfant qui joue avec un masque par terre et met la main à la bouche, il pourrait être contaminé.
Quant à l’environnement, un masque chirurgical met jusqu’à 450 ans à se désagréger dans la nature, tout comme un sac plastique ou un tampon. En effet, les masques sont faits de polypropène non tissé, un composé dérivé du pétrole que l’on retrouve dans les serviettes hygiéniques, dans certains sacs ou dans les couches jetables. Sans compter l’acier des barrettes nasales et les élastiques qui servent à les maintenir. Pareil des élastiques sur les masques en tissus.
Ainsi, pour éviter de contaminer les autres et de polluer, il est recommandé de se débarrasser de masques, de mouchoirs, de lingettes ou de gants usés. Tout d’abord, en les jetant dans un sac poubelle qui dispose d’un système de fermeture fonctionnel. Puis, quand ce sac est rempli, il doit être soigneusement renfermé puis conservé 24 heures avant d’être jeté dans la poubelle pour ordures ménagères. Ces règles sont à suivre que vous soyez malade ou pas.
Nous devons donc nous protéger, protéger nos familles et protéger les autres en observant les gestes-barrières. Surtout que le Cameroun enregistre au soir de dimanche 07 juin, plus de 6.500 cas contaminés.