C’était au cours d’un atelier tenu vendredi dernier à l’hôtel Mont-Fébé à Yaoundé. Les travaux étaient présidés par le ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, Hele Pierre.
Cet atelier avait pour objectif principal, de faciliter l’appropriation du programme – pays pour le fonds vert climat par les acteurs nationaux et internationaux qui travaillent sur la question climatique au Cameroun. Les travaux ont permis de recueillir et d’intégrer les dernières contributions éventuelles sur le document et de renforcer la connaissance des acteurs sur le mécanisme du fonds vert pour le climat et sur les outils d’engagement entre les pays et ce fonds, tout en s’assurant que les priorités retenues par le pays dans le cadre du mécanisme sont bien connues par les acteurs.
Une cinquantaine de participants ont pris part aux travaux qui interviennent dans un contexte où les changements climatiques préoccupent la communauté scientifique internationale et les pays du monde entier en raison de leurs impacts négatifs, potentiels et avérés sur les hommes et les écosystèmes. En outre le Cameroun au même titre que l’ensemble de ces pays du globe terrestre, subit les effets néfastes du changement climatique, marqué par une augmentation significative de la température et les modifications profondes dans la répartition et l’intensité des pluies avec pour conséquences les inondations et la sécheresse qui affectent les conditions de vie et les capacités de production des populations surtout en milieu rural.
Le Fvc – (le fonds vert pour le climat) dont le programme pays pour le Cameroun vient d’être adopté, a pour objectif de réaliser le transfert de fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vulnérables afin de mettre en place des projets pour combattre les effets des changements climatiques.
Le Fvc a été mis en œuvre en 2010 à Cancun au Mexique lors de la conférence des parties de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Le Cameroun a bénéficié de l’accompagnement de l’union internationale pour la conservation de la nature dans le processus de mise en œuvre de ce programme qui définit ses priorités et indique les projets à soumettre au financement au cours des prochaines années.