Le premier décembre est la journée internationale de lutte contre le sida, et l’ONUSIDA envisage mondialement, de lutter contre les inégalités pour mettre fin au sida. Par ailleurs, il ne peut y avoir de lutte sans stratégies.
La COVID-19 a mis les inégalités au premier plan. C’est un truisme. ‘‘Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au sida. La stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026″. Une nouvelle approche audacieuse de l’ONUSIDA. Qui utilise l’optique d’inégalités pour combler les lacunes allant à l’encontre du progrès de l’éradication du Sida, d’ici 2030. Il importe que certains de ces aspects sur le Sida soient connus de tous.
Les catégories les plus exposées à contracter le VIH
Mondialement, la sonnette d’alarme demeure allumée. Il ressort du plan stratégique, ci-haut cité, que ‘‘le risque de contracter le VIH est 26 fois plus élevé chez les homosexuels. 29 fois plus élevé chez les consommateurs de drogues injectables. 30 fois plus élevé chez les professionnel(le)s du sexe. 13 fois plus élevé chez les personnes transsexuelles’’.
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Entre temps, les personnes handicapées, âgées, migrants et déplacées internes sont touchés de manière disproportionnée par le VIH.
Le taux de contamination chez les jeunes
Il est vrai que certains pays sont en bonne voie pour maîtriser leurs épidémies du Sida. C’est le cas du Cameroun dont le taux de prévalence du VIH est passé de 5,6% à 2,7% au sein de la population âgée entre 15 et 49 ans (entre 2004 et 2020).
À LIRE SUR: https://www.minsante.cm/site/?q=en/node/4092
Taux de mortalité du sida dans le monde
Selon l’ONU SIDA, seulement en 2019, le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH de 1,7 million. Tandis que le nombre de personnes décédées de maladies liées au sida de 690 000.
À LIRE DE PLUS : https://www.unaids.org/sites/default/files/media_asset/global-AIDS-strategy-2021-2026_fr.pdf
Pour l’an 2021, 1,5 Millions de personnes sont devenues nouvellement infectées par le VIH. 650 000 de personnes sont décédées de maladies liées au Sida.
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En outre, une inquiétude qui se signale se rapporte à la diminution de financement pour la lutte contre le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
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Réduction de l’aide internationale en faveur du sida
Il existe des nouvelles tendances de nature à davantage compromettre la riposte. Hormis le COVID-19 et maintenant la guerre en Ukraine. Selon le Rapport mondial actualisé sur le sida 2022, de nombreux grands donateurs bilatéraux réduisent l’aide internationale en faveur du sida.
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L’aide publique au développement, pour le VIH, provenant de donateurs bilatéraux, autres que les États-Unis d’Amérique, a chuté de 57 % au cours de la dernière décennie, selon le rapport. Entre temps, les investissements nationaux dans le domaine du VIH n’ont pas remplacé les financements internationaux perdus.
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Eu égard ces failles, l’ONUSIDA plaide en faveur d’un engagement politique accru. Dans la lutte contre l’épidémie, aux niveaux mondial et national. Notamment par la mobilisation et l’allocation de ressources adéquates pour la lutte contre le VIH/sida.