Les mesures préventives du gouverneur de la région de l’Ouest-Cameroun AWA FONKA Augustine pour faire face aux risques de propagation de la maladie ont porté des fruits.
L’épizootie de peste porcine africaine (PPA) qui s’est déclarée au mois de juin 2021 à l’Ouest, est désormais maîtrisée, selon les responsables locaux du ministère de l’Élevage et les dirigeants de l’interprofession. « Tous les résultats sont revenus négatifs du Laboratoire national vétérinaire (Lanavet) de Yaoundé », a confié Bernard SOUOP NGEUTCHOUESSI, président de l’interprofession des éleveurs de porcs pour la région de l’Ouest-Cameroun.
Les éleveurs de l’Ouest attendent simplement à en croire ce dernier, que les derniers rapports des responsables locaux du ministère de l’Élevage soient transmis à leur hiérarchie, pour que les mesures de restriction mises en place depuis juillet au sujet de la circulation et la commercialisation des porcs soient levées.
Ceci, afin que la page de la dernière épizootie de PPA, qui a officiellement tué ou provoqué l’abattage de 90 000 porcs (22,5%) sur les 400 000 têtes du cheptel de la région de l’Ouest, soit définitivement tournée. Avec pour conséquence une reprise de la production et la garantie d’approvisionnement des marchés lors des fêtes de fin d’année qui pointent à l’horizon.
Car, c’est le 25 juin 2021, que le ministre de l’Élevage, a révélé la survenue d’une épizootie de PPA dans le pays et principalement dans le bassin de production de l’Ouest. « Des cas confirmés de peste porcine africaine ont été rapportés dans plusieurs régions du pays depuis quelques semaines, au Réseau d’épidémiosurveillance des maladies animales du Cameroun (Rescam) ».
AWA FONKA Augustine, gouverneur de la région de l’Ouest, face à la gravité des signaux perçus dans sa circonscription de commandement, va monter au créneau le 16 juillet 2021. Dans un arrêté signé ce jour-là, il annonce la fermeture temporaire sur l’ensemble du territoire de la région de l’Ouest, des marchés de commercialisation des porcs et des sous-produits des fermes porcines, et l’interdiction de circulation et de transport de ces mêmes produits.
Selon le gouverneur, « ces mesures préventives visent à faire face aux risques de propagation de la maladie et à protéger le cheptel porcin dans la région de l’Ouest ». Pour les responsables locaux de la filière, trois mois plus tard, ces mesures ont porté des fruits. Au demeurant, en dehors des impacts observés sur le commerce de la viande de porc dans la région de l’Ouest et des localités environnantes, cette épizootie n’a eu qu’une incidence très limitée dans le pays.