PRÉSIDENTIELLE 2018 : LE DOMICILE DU CANDIDAT MAURICE KAMTO DANS SON VILLAGE NATAL.

À 500 mètres du centre-ville de Baham en partance pour Douala, nous sommes au quartier Lagwè. Un embranchement sous forme de piste à 200 mètres de la route principale d’une colline, nous conduit à la concession qui a vu naître les parents du « tireur de pénalty ».

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À 500 mètres du centre-ville de Baham en partance pour Douala, nous sommes au quartier Lagwè. Un embranchement sous forme de piste à 200 mètres de la route principale d’une colline, nous conduit à la concession qui a vu naître les parents du « tireur de pénalty ».

Juste au pied de cette colline, une bâtisse érigée sur près de 300 mètres. Dans la même concession, 2 autres maisons dont celle de ses défunts parents. Une construite selon le model traditionnel mais pas en matériaux locaux. Juste avant notre passage ce vendredi 28 septembre, cette résidence a connu la visite d’un ou de plusieurs personnes. Les arbustes qui entourent le domicile de KAMTO viennent d’être taillés. Certains sous le poids du vent sont tombés dans la cour et viennent d’être débarrassés, la mousse sur la véranda vient également d’être raclée par notre (ou nos) prédécesseur(s). Les bananiers qui entourent la concession en grande quantité ont également produits beaucoup de régimes déjà en maturités. Derrière la case patriarcale, il y’a un lieu sacré entouré par la culture du haricot. Les arbres de paix sont plantés en grande quantité dans la concession.

Dans son voisinage, les maisons sont construites avec des briques de terre. Non loin de la concession du candidat Maurice KAMTO, Mme TCHUDJO Elisabeth sarcle son champ de haricot et nous allons vers elle pour savoir quelle relation le leader du MRC entretient avec ses riverains : « je connais bien monsieur KAMTO. C’était l’ami de mon père qui s’appelait TACHEMO Donatien. Chaque fois que mon père se rendait à Bafoussam, il dormait toujours chez papa KAMTO et il sortait le matin pour faire son marché à Bafoussam. Même sa maman et ma maman étaient des coépouses; elles marchaient toujours ensemble. Nous sommes des voisines, nous sommes côte à côte. Mon père et son père étaient des amis. Vraiment ! Monsieur KAMTO c’est un monsieur généreux depuis l’enfance et chaque fois quand on rentrait de l’école, sa grand-mère nourrissait monsieur KAMTO et mon grand-frère (son ami) avec la banane mûre. Après la mort de son père, il a continué à venir rendre visite à mon père et donnait à chaque fois de l’argent pour son beignet, son café et pour ses médicaments. Actuellement la réunion de monsieur KAMTO siège chez son ami TACHEMO Donatien, et chaque fois quand il arrive ici, il offre soit les houes, soit les machettes, les brouettes au village. Je voudrai seulement que s’il prend cette relève, qu’il regarde tout le peuple, pas seulement les Baham ».

Alain KOUAM, jeune transporteur par moto-taxi est également l’un de ses voisins que nous avons rencontré : « quand il arrive ici, on cause de tout et de rien avec lui. Il est sympa avec nous. Il nous donne de bons conseils, comment il faut évoluer dans la vie, comment il faut se battre dans la vie, il peut venir au village 3 ou 4 fois par an. Moi, je lui demande en tant que camerounais de changer le pays. S’il pouvait faire une grande chose, ça devrait nous faire plaisir parce qu’il a un très bon comportement et en plus de ça c’est un intellectuel. On a seulement peur parce que le président des ’’benskineurs’’ qui nous encadre au camp dit que nous devons voter le RDPC et nous profère les menaces mais nous allons voter le MRC, nous voulons qu’il monte au pouvoir. »

Flore KAMGA KENGNE

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