Le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur représentant le ministre d’État, a présidé l’ouverture des travaux de la 96ème et de la 97ième commission nationale d’équivalence le jeudi 6 Août 2020 à l’École normale supérieure de Yaoundé.
Dans son discours de circonstance, Mme Fongot Augustine Genla Nwana, DCAA/Minesup, a donné des orientations qui devront guider les travaux des 1.372 dossiers en instance dans un contexte assez difficile de la pandémie à coronavirus. Les différents ordres d’enseignements seront passés au crible, sans oublier les structures de formation ayant dispensé les curricula dans ces différents pays. On dénombre 107 institutions appartenant à 32 pays de part le monde ayant délivré ces diplômes. Seuls les dossiers remplissant les conditions requises seront retenus et toutes les décisions seront motivées afin de permettre au candidat de faire le nécessaire en cas de désagrément. La communication entre les institutions basées à l’étranger et la commission s’améliore tout de même, de plus en plus selon le Prof. Wilfried GABSA NYONGBET, SG du Minesup.
Il soutient qu‘« il est important de signaler ici depuis mai 2018, l’enregistrement en ligne des dossiers avec un logiciel dont la parfaite maîtrise va améliorer la qualité de ses services aux éventuels demandeurs. Il faut le savoir, par exemple au Nigéria, il faut débourser entre 10 à 100 Dollars pour la vérification de l’authenticité d’un diplôme. Éventuellement, si l’État valide, l’usager doit savoir qu’il devra sacrifier quelque chose, car l’État met beaucoup de moyens. Tous les ministères partenaires sont présents, les sous commissions techniques n°1, 2 et 3 pour l’enseignement général, pour l’enseignement professionnel technologique et pour la reconnaissance des écoles qui forment les hauts cadres de la république pour leur permettre d’avancer dans leurs carrières ou d’être recrutés. Nous allons travaillés sur plus de 1.372 dossiers. Il est important de savoir que ces équivalents sont nécessaires, car si vous avez un diplôme étranger, on doit déterminer son équivalence dans notre système. Cela nous permet de vérifier l’authenticité du diplôme et la reconnaissance de l’établissement dans son pays d’appartenance. C’est après la réponse que nous soumettons le dossier à la sous commission où certains ministères techniques sont représentés. Dans cette commission nationale siège le Minrex en tant vice-président, avec le Minesup comme président sous la coordination du premier ministre.»