Martin Paul MINDJOS MOMENY a été installé dans ses nouvelles fonctions ce 09 mars 2021 par le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Gabriel MBAÏROBE. Face à cette activité qui est loin d’être pratique, il présente ses défis pour son nouveau mandat.
Martin Paul MINDJOS a pris fonction ce mardi 09 mars 2021 à la Chambre d’Agriculture, de Pêches, d’Elevages et des Forêts (CAPEF). Il doit pouvoir manager cette institution ; tâche qui est loin d’être aisée.
Pour rappel, avant d’être nommé à la Chambre d’agriculture Martin Paul MINDJOS MOMENY était directeur des études, des programmes et de la coopération au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER).
Originaire de la région de l’Est, il est un haut-commissaire de l’Etat et cumule plus de 20 ans d’expérience dans le domaine. Les défis sont énormes. Notamment l’organisation des élections afin de doter la CAPEF de nouveaux élus conformément aux dispositions pertinentes du décret du 13 avril 2016. L’adoption d’un nouveau budget fait également partie du challenge que devra relever le nouveau patron de la CAPEF pour assurer une autonomie financière à l’institution. Sans oublier la mise en œuvre du projet de renforcement de la formation professionnelle agricole et d’élevage financé par l’Union européenne. Ce projet permettra de renforcer les compétences des producteurs dans la production laitière et l’entrepreneuriat agricole.
Entre autres missions à la tête de la CAPEF, il revient désormais à ce haut fonctionnaire de promouvoir l’agriculture, les pêches, l’élevage et les forêts, et de défendre les intérêts de ces filières auprès des autorités publiques.
Martin Paul MINDJOS MOMENY prend la tête de cette chambre consulaire au moment où elle traverse une période assez difficile. En effet, la vie de la CAPEF est marquée depuis quelques temps par des difficultés budgétaires et un statut juridique ambigu. Le climat social est empesté dû aux difficultés de mobilisation des ressources financières, les organes actuellement en activité sont caducs du fait des mandats échus et le volume de la dette due aux prestataires reste important.