Après une réunion à Yaoundé entre le ministre de l’Administration territoriale et l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Cameroun, il en ressort que les fidèles musulmans pourront effectuer le pèlerinage cette année.
Outre les conditions habituelles, face au Covid-19, les pèlerins devront simplement présenter un carnet vaccinal contre Covid-19 et un test datant de moins de 72 heures. C’est ce qui ressort d’une rencontre entre Paul ATANGA NJI, ministre de l’Administration territoriale et ABDALELAH Mohammed ALSHEAIBY, ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Cameroun.
Cette information est une aubaine pour les croyants musulmans. Même s’il semble y avoir encore des zones d’ombre, les mesures qui viennent d’être édictées sont un espoir pour les pèlerins camerounais. Car on se souvient bien du communiqué du Minat du 14 juillet 2020, qui informait que « les fidèles musulmans camerounais ne pourront pas effectuer cette année comme par le passé le pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam ».
Du côté de l’Arabie Saoudite, les choses se précisent. Le petit pèlerinage (Omra qui se déroule durant le mois de Ramadan), suspendu en mars 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, a progressivement repris sous les mêmes restrictions.
Cette année donc, il pourrait effectuer le cinquième pilier de l’islam, malgré quelques zones d’ombres. Et pour cause ? Alors que la Côte d’Ivoire par exemple vient de confirmer le déplacement des fidèles musulmans pour l’Arabie Saoudite, au Cameroun, il existe encore des inquiétudes. Dans tous les cas, ATANGA NJI et ABDALELAH Mohammed se sont accordé sur les conditions à remplir en cas d’ouverture du pèlerinage.
Cela dit, le nombre de pèlerins sera revu à la baisse « L’Arabie Saoudite, du fait des contraintes sanitaires actuelles, ne pourra plus accueillir des milliers de personnes, comme cela se faisait avant l’arrivée du coronavirus », a souligné le Minat.