Fermeture de l’institut MIDA : 6000 souscripteurs dans la confusion.
Malgré l’engagement pris par le gouvernement d’indemniser les souscripteurs, ces derniers attendent toujours le versement des sommes qui leur avaient été promises par les responsables de cet institut.
Malgré l’engagement pris par le gouvernement d’indemniser les souscripteurs, ces derniers attendent toujours le versement des sommes qui leurs avaient été promises par les responsables de cet institut.
Quelques jours après la fermeture de la Mission Internationale pour le développement de l’Afrique ( MIDA), les souscripteurs des formations proposées par cet institut continuent d’espérer que les fonds qui leur avaient été promis leur soient versés. Chez certains d’entre eux, l’inquiétude liée à l’éventualité de la perte des sommes engagées dans cette affaire est perceptible ; chez d’autres, le choc de l’annonce de la fermeture de Mida se vit en silence.
Une victime raconte: « Mardi soir, je suis venu percevoir une somme de huit millions quatre cent quatre-vingt mille francs. J’étais la 97ème personne qui devait passer à la caisse. Dès qu’on a appelé la 93ème personne, les policiers et gendarmes sont venus demander qu’on arrête les paiements ».
L’association MIDA a ouvert ses portes en septembre 2017. Selon des sources concordantes, cet institut aurait reçu et redistribué plusieurs milliards de francs CFA à près de 6000 adhérents. Près de deux milliards de francs CFA auraient été redistribués aux souscripteurs au cours du seul mois de février 2018.
Les formations en “secourisme” qui se déroulaient par vagues, en étaient rendues à leur septième session ; et les anciens formés avaient la possibilité de devenir des agents recruteurs et, ainsi, de percevoir 1800 francs CFA de commission pour chaque dossier de 13.000 francs CFA enregistré.
On en est toujours à se demander comment et pourquoi le gouvernement avait donné l’agrément à cette structure dont les mérites de la lutte contre la pauvreté étaient tant vantées.