La 2ième édition du forum culturel sur la migration irrégulière et les possibilités d’insertion socioprofessionnelle au Cameroun « FOMICA » s’est déroulé la semaine dernière au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé.Plusieurs associations se sont mobilisées autour de SMIC dans le cadre d’une campagne nationale de sensibilisation sur les dangers de la migration déréglée avec le soutien financier de la délégation de l’union européenne au Cameroun.
Le forum culturel sur la migration au Cameroun a attiré des associations et les jeunes au Palais des Sports de Yaoundé la semaine dernière. C’est dans le cadre de la campagne nationale de sensibilisation sur les dangers de la migration. Le soutien de la délégation de l’Union européenne au Cameroun était visible à travers les affiches et roll-up présents dans la salle. Avec le Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance (SMIC) face aux statistiques alarmantes qui reviennent de la méditerranée et du nombre des cadavres retrouvés dans le désert, il était impossible de rester indifférent. C’est ainsi que les efforts des uns et des autres ont été mis à contribution pour y dérouler en deux jours 7 thématiques toutes aussi intéressantes. Plus d’une douzaine d’acteurs de tout ordre interviennent dans le domaine du Ministère de la Jeunesse et de l’Education (Minjec) sur le plan institutionnel, le Fonds National de l’Emploi, dans l’accompagnement et l’insertion des jeunes. L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) encourage les migrants à rejoindre la mère patrie avec le projet de réinsertion. L’association des migrants est désormais de retour en quête d’un meilleur devenir (ARECMDDA ou ADECMIC, avec DAAD ou Eramus les institutions d’encadrement des jeunes à l’immigration régulière, choisie et volontaire). « Pour la participation des jeunes, nous avons les jeunes scolarisés et les non scolarisés qui ont répondus présents sans oublier ceux qui les encadrent c’est à dure les médiateurs communautaires donc nous avons à la fois les cibles directes et indirectes à la fois pour relayer le message. Il est clair que la pandémie du Covid-19 aura eu un impact raison pour laquelle nous avons pris une grande salle pour respecter les consignes de distanciations ». Affirme Yves TSALA, porteur du projet.
Le phénomène prenant de plus en plus de l’ampleur dans notre pays avec le retour de plus 3 000 camerounais provenant de l’enfer Libyen où ils ont connus toutes les formes d’humiliations, il était temps de faire quelque chose. C’est ainsi que le slogan de cette campagne « Zéro glissement irrégulier, je voyage réglo ou je trouve ma part au Kamer » a été choisi pour amener les populations cibles (15-40ans) et leurs communautés à travers 5 régions, à prendre conscience des dangers mais aussi à comprendre qu’il est toujours possible de réussir sur place ici au pays. Dans le cadre de cette campagne, plusieurs activités ont été menées telles que les causeries éducatives, des diffusions de mini vidéo de sensibilisation sur internet et l’organisation des fora culturels sur la migration.