Des groupes de résistance se sont multipliés à Douala pour un boycott efficace de la marche dite pacifique du 22 septembre 2020. Autorités, acteurs de la société civile ont fait un front commun. L’association “les patriotes de la paix” de son côté, s’est mobilisée pour une non-participation à ce mouvement de l’opposition.
Les patriotes de la paix ont multiplié les assises pour préparer leur riposte. Peut-on lire sur les affiches : ” Faites comme moi, je dis non à la marche du 22 ! Je dis non à l’insurrection pour la paix. J’aime le Cameroun !”Tel a été le mot d’ordre général des amoureux de la Paix. Promesse a été faite dans plusieurs quartiers. Alerte maximale au Grand Moulin connu comme le siège du MRC. Les jeunes de cette zone se sont engagés à entretenir le calme quotidien et la neutralité de leur secteur. “Nous les jeunes du Grand Moulin, nous nous engageons à boycotter le mouvement du MRC et des autres partis politiques. Ce n’est pas vrai que le Grand Moulin est le bastion du MRC. Moi, je dis que c’est faux. J’ai compris que notre président veut la paix.”Le jeune patriote Alain a pris conscience de l’importance d’œuvrer pour la paix.
“J’étais de ceux qui avaient claqué la porte du SDF. Nous avons fait des pieds et des mains pour ce parti, mais j’ai été grandement déçu. Je suis allé voir le président LENGUE MALAPA pour changer. Là-bas, j’ai été reçu en triomphe. La politique, c’est pour ceux qui ont de l’argent. Je dis non à ceux qui pensent que nous autres qui n’avons pas d’argent, devons faire la salle besogne. Grand Moulin est un quartier convoité de par ses génies et la réputation de Rebel de l’époque. Mais ce n’est plus le cas”. Rassure le patriote Aristide PRISO.
Des engagements pour le maintien du calme, visiblement matérialisés ce fameux jour de manifestations tombé dans l’eau finalement.