CAMEROUN : Problématique de la prise en charge des fractures au Cameroun : Les membres de l’AJC Prosanté mieux outillés.

0
1173

C’était l’objet du séminaire d’information, d’éducation et de communication organisé à l’intention des communicateurs sociaux tenu à Yaoundé à l’hôtel Djeuga Palace, le samedi 29 février 2020 à l’initiative de l’association camerounaise pour l’ostéosynthèse, de son partenaire AO Alliance en partenariat avec l’association des journalistes et communicateurs pour la promotion de la santé (AJC Prosanté).

Plusieurs exposés ont permis à la quarantaine de communicateurs sociaux réunis pour la circonstance de suivre les exposés sur différents thèmes et d’échanger avec de nombreux spécialistes. Des explications sur les os artificiels ont permis aux participants d’apprécier de plus près les différents accessoires, méthodes et techniques que les chirurgiens emploient pour la réduction et la consolidation.

Réactions
Florent Anicet LEKINA, Association Camerounaise pour l’Ostéosynthèse.
« Cette formation entre en droite ligne avec les objectifs de notre association qui passe par le billet de l’éducation pour l’amélioration de la prise en charge des fractures. Cette éducation concerne tous les acteurs de la chaine à savoir les médecins, les chirurgiens, les infirmiers de bloc opératoire, les patients et les communicateurs sociaux que vous êtes. C’est avec vous que la guerre communicationnelle va se gagner en mettant à la disposition du grand nombre la bonne information. Dans l’ensemble, ce qu’il faut retenir c’est que la médecine moderne est précise et elle est codifiée ainsi tout le monde parle la même langue tandis que la médecine traditionnelle est empire et n’engage que ceux qui la pratiquent, nous ne pouvons pas parler pour eux. La seule chose que les études scientifiques ont montré c’est que la médecine traditionnelle est pourvoyeuse de complications. La petite différence est qu’à l’hôpital, on a tous les outils qu’il faut pour vous soigner, pour soigner la douleur car c’est la première chose et consolider le foyer de fracture et faire qu’il puisse se consolider. En plus on sait à qui s’adresser car je ne sais pas si le traditionnaliste peut venir assumer en cas de contentieux. Le plateau technique est suffisant même si on peut encore faire mieux dans les grandes villes du pays, nous sommes capables de résoudre à 80% les problèmes de fractures que nous rencontrons dans le pays. Les 20% restant étant l’apanage d’une autre technologie ».

Dr R ESSOMBA, intervenant et chirurgien à l’hôpital de la CNPS.
«Ici au Cameroun, la prévalence des fractures est très élevée mais je n’ai pas les chiffres exacts toujours est-il que les accidents de la voie publique et ceux du travail sont largement au-dessus des cas de paludisme, VIH mis ensemble. Cependant, tous ne viennent pas dans les hôpitaux pour leur prise en charge. Normalement, la prise en charge doit être faite par un médecin de préférence un spécialiste. Nous avons une classification dans notre pays le plus, c’est du bassin vers la plante des pieds et plus particulièrement les jambes dû aux accidents de moto, les gens qui vont à pieds etc. Il y a une vérité c’est que c’est le patient qui décide au fait celui qui va le soigner mais j’estime qu’une collaboration est possible et souhaitable à chaque cas correspond une solution et le rôle est de soulager le malade à qui revient la décision du choix de qui va le soigner».

Clément NOUMSI

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici