Célestine Nga Akoa, l’étudiante en Master 1 Droit privé à l’université de de Yaoundé II (Soa), est passée de vie à trépas dans la soirée du 1er juillet 2020.
Ce n’est pas un phénomène nouveau pour cette communauté estudiantine. La ville estudiantine de Soa est un enfer sans détour du fait des nombreux cas d’agressions enregistré dans partie de la ville de Yaoundé. Ces malfaiteurs ont encore fait fort. Célestine Nga Akoa, étudiante âgée de 19 ans a vu son rêve de devenir future magistrate s’en aller ce 1er juillet 2020 lorsqu’elle se rendait au cours. Elle a été intercepté par un jeune homme armé d’un couteau derrière l’amphithéâtre 700, un couloir qui est considéré comme un raccourci par les étudiants. Un chemin assez lugubre où se cachent généralement les fumeurs de chanvres indiens.
Les étudiants de ce secteur universitaire dans la ville de Soa sont régulièrement victimes de multiples agressions de tous types. Face à cette situation, Obama, étudiant apeuré réplique : « Onagresse à chaque fois les étudiants de l’université de Soa. Nous ne sommes vraiment pas du tout ensécurité ici, à chaque pas tu dois surveiller tes arrières sinon le pire t’arrive !» La majorité de ces victimes sont des étudiantes filles qui ont d’ailleurs trouvé la mort à l’enceinte de l’établissement. Célestine Ngah Akoa laisse derrière elle une famille ainsi que des camarades et amis dans une profonde tristesse. Poignardée de fois de suite au niveau du creux claviculaire gauche et du poignet gauche, la petite inscrite à la faculté des sciences économiques à l’université de Yaoundé II Soa rend l’âme à l’infirmerie de ladite institution.
D’après Camer.be, Nazirou serait la première personne à avoir porter secours à la victime. Selon lui, il est le premier à arriver sur le lieu du drame. Etant au bout du fil, il entend des cris. Alors, il se dirigea vers où provient ces cris, et il trouva la jeune fille à terre, gisant dans une mare de sang, mais encore vivante.
En attendant le résultat de l’enquête, le corps de Célestine Nga Akoa, l’unique fille de sa mère, est déposé à la morgue de l’hôpital Central de Yaoundé.