Ces conventions ont été signées le 18 mai dernier par échanges de notes entre les deux parties.
Il s’agit notamment de la convention d’affectation du 3e C2D- le contrat de désendettement et développement d’un montant d’environ 6,5 milliards de FCFA, destinée à la mise en place de l’appui budgétaire sectoriel « riposte covid-19 ». Ce financement traduit l’engagement du Cameroun et de la France à mutualiser leurs efforts pour apporter une réponse concertée à la crise sanitaire qui secoue actuellement la planète. Spécifiquement, cette subvention permettra d’une part de renforcer la prise en charge des cas de Covid-19, en particulier les cas graves dans les hôpitaux de référence des villes les plus touchées notamment Douala, Yaoundé et Bafoussam, et d’autre part d’acquérir massivement les équipements de protection individuel et l’équipement biomédical.
D’un montant d’environ 10 milliards de FCFA, la 2e est une convention de subvention destinée à la réalisation du projet d’appui au développement économique et social des territoires ruraux vulnérables (projet Pndp Himo Minka) de la région de l’Extrême-Nord par l’approche Himo-Haute intensité de la main d’œuvre. C’est un projet qui s’inscrit dans la stratégie menée par le gouvernement en matière d’appui aux territoires ruraux et à la décentralisation en vue de réduire considérablement la pauvreté et la vulnérabilité des couches sociales défavorisées.
La dernière est une convention d’affectation du 3e C2D d’un montant d’environ 3 milliards de FCFA pour le financement partiel du projet de construction de l’immeuble siège du Bunec-le bureau national de l’état civil. Le coût total du projet est évalué à près de 7 milliards de FCFA et le montant restant environ 4 milliards de FCFA sera pris en charge par le budget de l’Etat du Cameroun. Ce cofinancement accompagnera les travaux de construction du siège du Bunec et de son agence régionale du Centre. L’objectif étant de doter le personnel du Bunec d’un cadre de travail satisfaisant afin qu’il contribue efficacement à la mise en place d’un système d’état civil performant, permettant l’enregistrement complet, fiable, intégré et dynamique des actes de l’état civil.