LE GOUVERNEUR DU LITTORAL, À LA QUÊTE DES MOTOTAXIS NON IDENTIFIÉS

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Samuel IVAHA DIBOUA implore les mouvements syndicaux des mototaxis à mettre de l’ordre dans le secteur avant l’arrivée de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2021 prévue en 2022.

À une année de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le gouverneur de la région du Littoral Samuel IVAHA DIBOUA a constaté un désordre créé par les mototaxis dans la ville de Douala. À cet effet, il invite les organisations syndicales à se joindre pour mettre de l’ordre. Déjà soucieux du visage que présentera sa région, et notamment la ville de Douala où il réside, Il a posé le problème d’un chaos urbain indescriptible sous-tendu par l’activité des mototaxis, et souhaiterait que le secteur soit épuré avant le grand évènement sportif.

Au niveau de Ndokotti, Rhône-Poulenc, Village, et dans d’autres coins de la capitale économique, pas moyen de se frayer un chemin. Traverser la route en ce moment devient encore plus difficile et soutirer, facile.

Samuel IVAHA envisage d’ailleurs de lancer la chasse des mototaxis non identifiées, tant la plupart opère sans permis de conduire, sans carte crise, encore moins des chasubles d’identification. «Nous devons assainir le secteur, parce que si nous laissons de l’espace aux bandits, nous serons tous exposés. Celui qui n’a pas de pièces d’identité ne devrait pas monter sur une moto pour faire quoi que ce soit. Ce n’est pas normal. Ce n’est pas admissible», a-t-il déclaré dans ses propos relayés par le quotidien Mutations de ce mercredi 24 février 2021.

«Les syndicats connaissent mieux ceux qui travaillent dans leur secteur et sont à même d’orienter l’action. Ils sont appuyés par les officiers de police judiciaire. Mais nous voulons que ce soit eux qui prennent les devants pour sensibiliser et ramener tous ceux qui travaillent dans ce secteur», a ajouté le gouverneur au cours d’une réunion présidée le lundi 22 février 2021 dans ses services à Douala, avec des leaders syndicaux du secteur.

Au moins 95 motos exerçant de manière clandestine ont été interpellées et mises en fourrière à la suite de l’opération de sanction lancée le 8 février 2021 par le préfet du Wouri, Benjamin MBOUTOU.  

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