Lutte contre le phénomène Migratoire clandestin : Atelier de formation des défis de l’emploi jeune pour une jeunesse plus résiliente face aux risques migratoires.

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Placé sous le thème « autonomiser les jeunes en Afrique à  travers les médias et la communication », la phase protocolaire a été présidée par le représentant du Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle en présence du ministre des petites et moyenne entreprise, de l’économie sociale et de l’artisanat, du représentant de l’Unesco porteur du projet et du représentant e l’ambassade d’Italie facilitateur.

Durant deux jours, les jeunes ont suivi des exposés meublés des échanges avec ses différents experts pour comprendre le phénomène migratoire mais surtout explorer les pistes d’opportunité qui s’offrent eux sur place au pays à travers plusieurs programmes. C’était les 19 et 20 Décembre 2019 sous l’égide de l’agence pays de l’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) avec la collaboration de l’agence Italienne pour la coopération et le développement.

Clément NOUMSI

Quelques réactions après la cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier au Djeuga Hôtel de Yaoundé

DR Christian NDOMBI,
Chef du secteur culture de l’Unesco, représentant du responsable pays

« Nous remercions les autorités camerounaises pour l’accompagnement et l’agence italienne pour le développement pour l’appui financier. Notre but et rôle est de faire comprendre aux jeunes que la recherche du bien-être est légitime mais il faut prendre en compte les réalités   et respecter la réglementation tant dans le pays de départ que dans le pays d’arrivée. »

Giuseppe Rovoletto,
Chef de programme, représentant de l’ambassadeur d’Italie

«  Nous sommes engagés dans huit pays (Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée Conakry, Mali, Niger, Nigéria et Sénégal) de l’Afrique de l’ouest et centrale. L’objectif est de faire comprendre aux jeunes que l’immigration n’est pas une mauvaise chose en soi mais le faire dans les règles de l’art c’est mieux. Entre Janvier 2017 et Septembre 2018, un flux important a été observé avec près de 1 900 arrivées pour environ 2 100 départs du sol camerounais. Le chômage et le sous-emploi sont à l’origine de ses migrations pourtant il y a des opportunités sur place à saisir,  il faut juste faire le bon choix et être patient. Nous apportons notre appui modeste au gouvernement camerounais dans la recherche des solutions au phénomène de l’immigration clandestine. »

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