Le bureau exécutif du comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC) s’est réuni jeudi 26 Décembre dernier dans la salle de conférence du siège du CNOSC sis au quartier Nkol-Eton à Yaoundé.
Le but de cette rencontre était de faire le bilan de cette année qui s’achève et fixer les bases pour la fin de cette olympiade 2017-2020 qui coïncide avec deux faits majeurs à savoir les jeux olympiques (JO) de Tokyo 2020 et les Dixiades prévues à Bamenda en Décembre 2020.
Après l’exécution de l’hymne national suivi de l’hymne olympique, une minute de silence a été observée en mémoire du feu Bachirou, Agent d’entretien du CNOSC qui a tiré sa révérence quelques jours plutôt.
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La présentation du Col. KALKABA Malboum, président du CNOSC, s’est déroulée en images commentées sur les faits majeurs de l’année 2019. L’un des plus marquants est l’approbation le 27 Septembre dernier de nos statuts du CNOSC adoptés en 2016 par le Comité International Olympique (CIO). Ce statut étant conforme à la charte olympique nous permet d’être couverts dans nos activités et éviter les interférences qui correspondent à l’agenda 2020 défini par Thomas BACH président du CIO élu en 2013. De 33 membres au conseil d’administration, nous allons revenir à 21 membres pour le prochain mandat de même que le code électoral. La nouveauté est que les athlètes seront représentés par deux personnes (homme et femme) qui vont siéger au conseil d’administration et l’un des deux au bureau exécutif. Le bureau exécutif a approuvé la tenue que la délégation camerounaise avait à Rabat lors des jeux africains, et qui servira aux prochains jeux à Tokyo. Cette tenue est fabriquée par la 3ème firme chinoise des équipements sportifs. Le Cameroun a participé à la première édition des jeux Africains de plage du Karaté au Cap-Vert, aux premiers jeux mondiaux de plage de Doha au Qatar et en marge à l’assemblée générale des associations des comités olympiques ou le président Kalkaba a été honoré par l’association des comités nationaux olympiques (ACNO) par une distinction du mérite de l’ACNO. L’occasion faisant le larron, nous avons conclu un partenariat avec le comité olympique du Qatar pour un partenariat gagnant-gagnant. Un comité sera mis sur pied avec 3 représentants pour chaque partie afin d’étudier les opportunités de cette coopération. Une victoire et pas des moindres a été l’élection comme membre du CIO de notre vice-présidente Mme ENGOULOU lors de la 134ème session du CIO.
La visite au Cameroun du président a été un fait majeur pour notre mouvement. Le premier ministre l’a reçu au nom du chef de l’État et il nous a remis un trophée qui symbolise les valeurs du CIO à savoir l’excellence, le respect et l’amitié. Sous les auspices du premier ministre chef du gouvernement, nous avons signé une convention cadre avec le ministre des sports et de l’éducation physique qui détermine le cadre général de notre collaboration. Ainsi, chaque partie sait à quoi s’en tenir et comment mieux préparer les JO de 2020. En 2021 nous allons participer à la 5ème édition des jeux de la solidarité islamique, nous étions déjà en 2017 à BAKU pour la 4ème édition.
Sur le plan national, nous avons les Dixiades à Bamenda et nous espérons que dans le processus de pacification en cours, nos joueurs y contribuent. Nous avons remis nos propositions lors du grand dialogue national.
Clément NOUMSI
Réaction
David Ojong secrétaire général du CNOSC au terme des travaux
« Pour cette année 2020 qui s’annonce, nous avons les jeux olympiques Tokyo 2020 et les Dixiades en décembre à Bamenda. Nous allons continuer le programme classique la promotion des valeurs olympiques à travers les compétitions comme les FENASCO A et B mais aussi les FENASU. Nous allons aussi reprendre la 6ième édition des cours en management du sport qui une activité majeure au cours de cette olympiade 2017-2020. Ce que nous pouvons retenir en particulier est l’adoption d’un nouvel organigramme révisé du comité national olympique qui nous permet ainsi de nous arrimer aux statuts que le CIO a approuvé il y a deux mois de cela. Ceci nous permet de maîtriser nos effectifs mais par ricochet notre masse salariale parce que c’est un défi majeur pour notre institution.»