L’on se dirige peu à peu vers une production réussie à 80 % de l’huile de palme. Plusieurs pépiniéristes de la région du Littoral, ont renforcé leurs capacités pendant un atelier y consacré au Centre régional de la recherche scientifique. Ils étaient une vingtaine à avoir reçu après 2 jours de formation, de bonne semences, des herbicides appropriés et de nouvelles astuces pour un investissement rentable sur les palmiers à huile.
La production réussie d’un palmier à huile réside dans le choix de sa semence. Un aspect jusqu’ici ignoré des pépiniéristes de la région du Littoral. Résultat, des producteurs investissent plus et récoltent moins. « Les pépiniéristes de palmier à huile n’utilisent pas souvent la bonne semence. Ce qui fait que les agriculteurs après avoir investi cinq à dix ans, se rendent compte que la récolte n’est pas celle attendue. Nous avons pensé leur apporter non seulement des informations sur l’itinéraire à suivre, mais aussi sur la qualité des semences à utiliser. »Avance le Docteur Lucien Honoré SONNE ETAME, chef de centre de recherche scientifique et de l’innovation.
Occasion idoine pour le Ministère de la recherche scientifique et de l’innovation de mettre à disposition de ces derniers, de la bonne semence du palmier à huile et de l’herbicide de qualité pour une production efficace.
Ledit ministère a une station de recherche spécialisée dans le palmier à huile. La Cérépal de Dibamba qui génère des quantités importantes de semence par an. » Les pépiniéristes de palmier à huile n’utilisent pas souvent la bonne semence. »
Un acquis pour les semenciers et producteurs venus du Moungo, du Nkam, de la Sanaga Maritime et du wourri. Ils sont tous désormais assez outillés pour développer le secteur du palmier à huile dans la région du Littoral.
« Cet atelier nous aide à connaître comment entretenir la plante. Nous sortons d’ici prêt à améliorer la qualité de l’huile de palme sur le marché » promet l’un des producteurs, Denis NGAKAM DEUGOUE, délégué GIC PRODCAM.
De quoi contribuer modestement à réduire le déficit de 700 000 tonnes de palmier à huile enregistré par le Cameroun, pour une production estimée à 300 000 tonnes face à un besoin d’un million de tonnes de palmier à huile.